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BIYA DEMANDE LES COMPTES SUR LES 14 MILLIARDS DÉTOURNÉS SUR LES CHANTIERS DE LA CAN

Le climat est tendu au palais présidentiel d’Étoudi depuis l’annonce du retrait de la CAN 2019 au Cameroun par la CAF. Le Président de la république Paul Biya qui avait pris l’engagement le 10 août 2017 que son pays  » sera prêt le jour dit », ne digère pas cette humiliation. Aussi, a-t-il ordonné l’arrêt des travaux pour faire l’évaluation sur les sites.

Dans le gouvernement, on se rejette déjà les responsabilités. Même les soutiens indéfectibles du régime n’hésitent plus à crier à la trahison. Illustration avec ce billet d’humeur, de très mauvaise humeur de Patrick Mballa, grand défenseur de Paul Biya. 

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Comme on peut le lire avec cette correspondance adressée au secrétaire général de la présidence république en septembre 2015, le président de la république Paul Biya avait donné des instructions afin que soient menés à bien les préparatifs de la CAN 2019 au Cameroun. Mais malheureusement un gang de prédateurs sans foi ni loi s’était organisé pour retarder les travaux et pour faire main-basse sur les fonds alloués à l’organisation. Ceci à travers des surfacturations, des retro-commissions, le népotisme, corruption, des lenteurs administratives, des sous-traitances bancales, des passages de marchés de gré à gré.
Conclusion, l’État camerounais enregistre au stade actuel des travaux une perte de plus de 14 milliards fcfa, des travaux inachevés et une CAN retirée ou reportée. Les auteurs de cette casse du siècle et de cette humiliation doivent rendre gorge. Trop c’est trop.

Les mêmes groupes qui œuvrent pour la chute du président Paul Biya aujourd´hui sont les mêmes mafieux qui ont passé leur temps pendant des décennies à saboter son action politique, économique et sociale. Le but de ce sabotage ingrat et anti-patriotique est simple: montrer à l´opinion que Paul Biya n’est pas à la hauteur de la tache et donc prendre sa place.
Le problème du président Paul Biya, c´est qu´il n´est jamais parvenu à montrer à l´opinion qu´il est l´otage d´un groupe sans foi ni lois au service des réseaux parallèles occidentaux.

Je comprends pas pourquoi le ministre des Sports Bidoung Mpkwatt alias Mini Pam Pam et le Secrétaire général à la Présidence Ngoh Ngoh n’ont pas encore démissionné, en attendant une comparution devant le Tribunal Criminel Spécial.

Patrick Mba´lla

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