BIYA DILAPIDE 18 MILLIARDS 825 MILLIONS POUR PLANTER LES TRACTEURS DANS LES HERBES
Un accord de prêt est signé à New Delhi en Inde entre le gouvernement du Cameroun représenté par le Minepat et Export-Import Bank of India le 20 avril 2009.
Cet accord de prêt d’un montant de 37,65 millions de dollars US, soit environ 18,825 milliards de F cfa est destiné au financement des projets relatifs à la mise en place de 5 000 hectares de maïs et de riz au Cameroun.
Janvier Oum Eloma, directeur général de la Planification et de l’Aménagement du territoire au Minepat a réagi en ces propos: « Les 18 milliards de FCFA n’étaient pas destinés à la mise en place des exploitations de maïs et de riz, mais fournissaient plutôt des équipements au Cameroun pour mécaniser ces plantations ».
Sans étude de faisabilité ni celle d’engager avec le Minader une réflexion sur le mode d’utilisation des tracteurs, l’usine est montée sous le regard impuissant du tout puissant Ernest Ela Evina Directeur Général du Centre National d’Études et d’Expérimentation du Machinisme Agricole (Ceneema), qui est en poste depuis 1974. Il est directeur d’un entreprise publique depuis 44 ans. Il doit son maintien à ce poste grâce à la seule action positive posée par l’entreprise Ceneema qu’il dirige depuis sa création, à savoir entretenir les plantations du président Paul Biya à Mvomeka.
Pendant ce temps, certaines révélations font état de plus de 10 milliards qui auraient été détournés dans ce fameux projet d’usine des tracteurs.
Rappelons que le Cameroun vit sous assistance alimentaire des organismes des Nations-Unies , ce pays qui jadis, était le grenier de la sous-région. Le président Paul Biya avait mis 27 ans pour organiser le comice agro-pastoral mis sur pieds par son prédécesseur pour booster la production agricole. Ahidjo lui, organisait cet évènement tous les deux ans,avec un succès retentissant.
Ces dix-huit milliards huit cent vingt cinq millions devaient donc booster la production de riz. Malheureusement, le pays continue à importer le riz pour près de 250 milliards de FCFA l’an. Le premier importateur de ce produit alimentaire de de grande nécessité étant un membre du Comité central du RDPC parti du président Biya, vice-président du Conseil Économique et Social et Délégué du Gouvernement auprès de la communauté urbaine de Bafoussam.
Philip William Tsayou
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Notre plantation de tracteurs ou la marque déposée du génie créateur de l’homme lion.
Pour comprendre Biya et sa politique, il faut du temps, beaucoup de temps. Il m’en a fallu pour déceler la vérité qui se cache derrière cette grande plantation. La vérité, la voici:
Biya voulait offrir à chaque famille camerounaise un tracteur pour labourer ses champs et performer efficacement la quantité de ses productions agricoles, donc celles du pays. Mais la crise économique d’antan et les grands projets mis à l’œuvre rendaient impossible à réaliser cette politique de « une famille un tracteur ». Les moyens disponibles ne permettaient d’acheter qu’une cinquantaine. Biya le fit, mais au lieu de les distribuer à cinquante familles il observa une graine de maïs et dit:
« Regardez le maïs, on plante une graine , deux, trois et on en récolte d’inombrables. C’est la loi de la terre. Elle multiplie tout se qu’on sème ou plante dans son écorce. Faisons çà pour nos tracteurs, plantons-les! Plantons-les afin que la terre puisse nous aider à les multiplier au maximum pour nos familles. On appellera çà de la caterpillaculture. . . que dis-je, de la tractoculture! Aucun président n’y a jamais pensé ; ce sera la plus grande innovation agraire mondiale. La terre ne trahit pas les mains du laboureur ; faisons çà ! »
Chose dite, chose faite ; les tracteurs furent plantés sur une grande surface dans le Sud. Et si aujourd’hui ils n’ont pas encore produit des milliers de petits tracteurs, c’est que contrairement au maïs, les tracteurs prennent cent ans avant de produire dont, 20 ans pour pourrir, 10 ans pour s’enraciner, cinquante ans pour percer la terre, et le reste pour mûrir. Soyons donc patients.
Au lieu d’insulter Paul Biya aidons le à entretenir notre plantation de tracteurs car elle nous profitera tous. Remarquez qu’il y’a beaucoup d’herbes. Depuis un an, on n’a pas biné. Il faut le faire. J’invite les Camerounais à aller biner çà pour donner à nos plantes la possibilité de respirer un peu. . .
Vive Paul Biya le tractoculteur!
Kand Owalski.