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CALIXTHE BEYALA ÉCHAPPE À UN ATTENTAT

Devenue paria dans les médias français depuis sa brouille avec l’animateur de télévision Drucker, l’écrivaine française d’origine est retournée dans son pays d’origine pour se ressourcer et se reposer. Mais,  entre ses soutiens au pouvoir en place, ses attaques contre les leaders d’opposition, ses bagarres dans la voie publique, elle a finit par se faire un nombre incalculable d’ennemis. Et elle vient de recevoir un sérieux avertissement dans sa résidence.

En effet, au petit matin de mardi 18 février au 19 février  2020 vers 1h  le domicile de  Calixte Beyala a été attaqué par un groupe d’individus jusqu’ici inconnus. Ses murs ont tremblé comme lors d’une attaque terroriste.

À constater le mode opératoire, les auteurs de cet acte ne sont pas des apprentis, mais des professionnels maîtrisant les armes explosives . Plus de dix cocktails de bombes artisanales ont été  lancés  pour tenter d’incendier toute la résidence de l’écrivaine sise à  Douala au quartier Makepé lieu-dit Bijou.

Sur le lieu de cet attentat , aucune perte en vie humaine n’est à déplorer.  Cependant,  le vigile est blessé aux pieds, la voiture a été  incendiée, la résidence a résisté  aux flammes parce que construite en marbre, une pierre qui  ne prend pas facilement feu. Néanmoins, l’attaque a été violente, au regard des dégâts.

Après cette cet attentat,  les auteurs ont pris la poudre d’escampette . La police des polices est arrivée sur place pour constater les dégâts et les enquêtes ont été ouvertes. Aucun suspect n’a été interpellé.

Cet événement pourtant très grave n’a pas fait la une des journaux. Et pou cause,  Calixthe Beyala a engagé un bras de fer avec plusieurs journalistes locaux dont elle ne supporte pas les critiques. Elle a fait jeter en prison  le lanceur d’alerte camerounais le plus célèbre résidant au pays. Le jeune journaliste Paul Chouta croupit en prison depuis huit mois sans jugement . Accusé de diffamation par l’écrivaine franco camerounaise Calixthe Beyala, il a été arrêté en violation totale de ses droits, ce que dénoncent des avocats, de nombreux militants des droits de l’homme et certains journalistes.

Pour une infraction présumée pour laquelle le maximum de la peine est de 6 mois de prison, Paul Chouta est en prison depuis 8 mois. Un « scandale inadmissible qui n’honore pas la justice camerounaise », selon ses soutiens.

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