SEULE LA LUTTE ARMÉE VA LIBÉRER L’AFRIQUE DES DICTATEURS NÈGRES
Les nègres de maison ne sont pas maître de leur propre sécurité, c’est le fait de nos frères. Tant que vous refuserez de leur coller l’armée, c’est-à-dire laisser la porte ouverte aux soldats de les renverser jusqu’à ce que nous retrouvions l’équilibre, n’espèrez aucun changement.
C’est un leurre de croire que dénoncer ou marcher changerait quelque chose.
Le coup d’État existe, et c’est le fait qu’un petit groupe de personne prenne le pouvoir par surprise et de façon non démocratique, c’est-à-dire sans le peuple.
Le peuple aussi existe, alors qu’il soit maître de sa souveraineté en demandant à l’armée de libérer le pouvoir de la main des nègres de maison. C’est ce qu’il faut faire en premier, c’est le point de départ.
Dire qu’on est fâché contre les armées, c’est ne rien comprendre, voire être complice des nègres de maison qui utilisent allègrement les armées pour se maintenir au pouvoir contre la volonté du peuple.
Il faut que ceux qui luttent effectivement pour la renaissance africaine, comprennent que la récupération du monopole de la violence légitime est une impérative catégorique pour y parvenir.
N’abandonnons pas nos armées entre les mains de nos dirigeants, nous n’aurions ni la liberté ni la prospérité.
Les peuples pauvres sont ceux qui ont abandonné le monopole de la violence légitime à leurs dirigeants.
Yémi de Souza