C’EST TERMINÉ : ALPHA CONDÉ VIENT D’ÊTRE ARRÊTÉ
Coup d’État réussi en Guinée. Alpha Condé est tombé . Le président Alpha Condé a été arrêté par les forces spéciales dirigées par le commandant Mamady Doumbouya qui dirige cette unité d’élites. Les photos et vidéos de l’arrestation d’Alpha Condé sont entrain de circuler sur les réseaux sociaux présentant le chef d’État guinéen assis sur un canapé et encerclé par un commando. Le chef d’État guinéen, en chemise ouverte, a été mis dans un véhicule conduit par des militaires.
Selon les mêmes sources, beaucoup d’autres dignitaires du régime seraient dans les mains des forces spéciales. Des témoins ont affirmé à que les coups de feu seraient entendus à Camayenne, un quartier huppé de Conakry.
Des tirs nourris ont retenti, le matin du dimanche 5 septembre, près du palais présidentiel, dans le centre de Conakry, et des convois de véhicules transportant des troupes sillonnaient les rues de la capitale de Guinée, selon un journaliste de Reuters sur place et des vidéos partagées sur les réseaux sociaux.
Alors que des tirs sporadiques retentissent toujours à la mi-journée à Kaloum, l’ambassade de France en Guinée a envoyé un message à tous les ressortissants français en Guinée pour leur demander de rester impérativement à la maison à cause des combats autour du Palais Présidentiel.
L’accès au grand Conakry est bloqué par les militaires à Coyah, ville située à 50 km environ de la capitale. L’accès au seul pont reliant le continent à la presqu’île de Kaloum, l’un des quartiers de la ville, qui abrite le palais présidentiel et la plupart des ministères, a été bloqué, selon une source militaire, et de nombreux soldats, certains lourdement armés, se sont déployés autour de la présidence.
Un haut responsable gouvernemental a pourtant déclaré que le président Alpha Condé était sain et sauf, sans donner d’autres détails. Désormais, il n’y a plus de doute: le régime est tombé. Un témoin interrogé par Reuters a dit avoir vu un civil blessé par balles. « Le président Alpha Condé va très bien. La situation est sous contrôle », a déclaré un allié du chef de l’État dans une vidéo postée sur la messagerie WhatsApp.
Il était difficile dans l’immédiat d’identifier les auteurs de ces fusillades. Des membres des forces spéciales manifestant leur colère pour un motif encore inconnu seraient impliqués, selon une source militaire. Deux civils blessés, selon des témoins.
Trois témoins interrogés par Reuters ont dit avoir vu deux civils blessés par balles. Des images montrant des tirs nourris d’armes automatiques ou de véhicules militaires s’approchant du siège de la banque centrale, près de la présidence, ont été relayées sur les réseaux sociaux sans que Reuters ait pu les vérifier dans l’immédiat.
Un journaliste de l’agence sur place a pu voir deux files de véhicules blindés et de pick-ups transportant des soldats se diriger vers le port autonome de Conakry, également situé non loin du palais présidentiel.