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CINQ POLICIERS JETÉS EN PRISON POUR RACKET

Plus un seul jour ne passe au Gabon sans que des policiers soient impliqués dans des faits divers dans notre pays. La police nationale Gabonaise est gangrenée par des policiers ripoux la faute à des recrutements à caractères tribunaux, ethniques, familiaux … le tout sans enquêtes de moralité.

Ainsi 5 policiers parmi lesquels Séraphine Mbogha, la Directrice de la voie publique (DVP) ont été récemment écroués récemment à la prison centrale de Libreville. Ces policiers se seraient rendus coupables racket c’est vraiment des règlements de compte à la police il faut être tellement malchanceux pour être incarcéré pour racket à la police nationale car c’est le sport favori de tous les policiers et tous autant qu’ils sont pratiques le racket y compris les plus hauts gradés de ce corps. Quelqu’un peut-il nous expliquer comment le commandant en chef de la police nationale fait-il pour devenir autant riche si ce n’est le racket et le vol ???

La politique de C’est la question que l’on se pose à la découverte ce matin dans les 5 cinq agents des forces de Police nationale ont été condamnés à 120 jours d’emprisonnement soit 4 mois seulement de prison pour des faits aussi graves. Pure comédie tant à la sortie ils retrouvent leurs postes et auront même des promotions au sein de la police nationale Gabonaise. Si d’ici là aussi leurs collègues policiers ne vont pas casser la prison centrale de Libreville pour les sortir de là-bas.

des faits de concussion et corruption passive prosaïquement appelé «Racket». Délits punis par les articles 127 et 129 du code Pénal. Mais très rarement appliqués dans notre pays, mieux aucun haut gradé de la police nationale n’a jamais été inquiété par justice pour des faits de vol, corruption ou racket. Ce sont des policiers qui n’ont pas des parents hauts placés qui sont pour la plus part inquiétés.

Selon certaines sources au tribunal de Libreville, la sulfureuse Séraphine Mbogha, Directrice de la Voie Publique (DVP) et 4 de ses agents Nancy Bissagou, Anoushka Bounda Milebou, Ulrich Armel Otsobi Wandzangoye et Euloge Moulé avaient mis en place un circuit de racket savamment orchestré au carrefour ancienne Sobraga, où chaque jours, ils prélevaient indûment de l’argent aux automobilistes et particulièrement les taximans.

Une pratique délictuelle poussée à son paroxysme car les cinq agents véreux avaient même engagé pour leur basse besogne, un civil pour effectuer des prélèvements à leur place. Ce dernier aurait été recruté par Nancy Bissagou avec qui il travaillait depuis le carrefour derrière la prison contre le versement d’une modique somme. « A la fin de la journée, les policiers me donnent 2 à 4000 fcfa selon la recette », a-t-il révélé.

Mis devant ce comportement qui porte atteinte aux forces de Police nationale et à ses valeurs, au terme d’une procédure initiée par un juriste puis poursuivi par une magistrate de passage sur les lieux, l’agent Nancy Bissagou a révélé avoir agi sous les instructions de Euloge Mouele. « Euloge Mouele dispose de 13 carrefours et chaque vendredi, il passe faire le recouvrement encore appelé compte rendu », a-t-elle indiqué.

Le dénommé Euloge Mouele pour sa part a reconnu agir sous les ordres de sa supérieure hiérarchique qui n’est tout autre que Séraphine Mbogha, la Directrice de la Voie Publique. « Je suis aussi envoyé par mon chef hiérarchique la DVP auprès de qui je fais les versement. C’est elle qui fait le partage », a-t-il souligné.

Des faits d’une extrême gravité qui ont conduit le ministère public à placer sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville le 28 juin 2021, les 5 policiers et leur complice civil. La condamnation est intervenue le vendredi 13 août dernier au tribunal spécial correctionnel de Libreville où ils ont été condamnés à à 120 jours d’emprisonnement soit 4 mois de prison, dont 61 jours assortis d’un sursis et une amende de 300 mille francs chacun.

Une condamnation louable dans l’esprit mais pas assez coercitive pour des faits d’une telle gravité, qui auraient normalement dû conduire à la radiation pure et simple des agents qui ont été les auteurs. C’est la position du chef d’Etat major des Forces Armées Gabonaises, le Général Yves Ditengou. « Tout militaire impliqué dans des actes de Rackets sera systématiquement traduit devant un conseil de discipline avec seule sanction: La radiation, avec perte d’effets et attributs pour servir d’exemple », avait-il déclaré.

Le Commandant en Chef de la Police Nationale, le général de division Serges Hervé Ngoma devrait prendre exemple sur son collègues des forces armées nationales en radiant simplement ces 5 agents fieffés voleurs qui ternissent l’image de la Police.

Thibault Adjatys

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