COMBATTANTS DE LA LIBERTÉ, TENEZ BON!
– Vous avez voulu l’union de l’opposition, vous l’avez maintenant…
– Vous avez voulu la prise de conscience des populations du Nord, vous l’avez maintenant, la preuve: les marches ont lieu du Nord au Sud, tout le pays est débout…
– Vous avez voulu l’implication de la Communauté Internationale, vous l’avez maintenant ( la médiation de la CEDEAO)
– Vous avez voulu la présence des chaînes internationales pour couvrir la crise, vous l’avez maintenant…
Alors, ma question : allez-vous abandonner, après avoir eu tous ces atouts ?
Les faibles ici, ce n’est pas nous le peuple. Les faibles ce sont ceux qui sont (réduits) néant sans les armes, sans l’armée.
Alors, finis les jeux d’accusation. Dans un combat, on a besoin de l’intelligence, les accusations, la colère, et la peur brûle la grande partie de l’énergie dont on a besoin pour trouver des solutions.
Lomé est quadrillée, les manifestations y sont interdites.
Comment inventer une stratégie pouvant nous permettre de contourner les interdictions?
Comment régler l’indifférence et l’acharnement de l’armée contre son peuple?
Comment organiser les jeunes? (La spontanéité se prépare aussi).
Comment utiliser, en notre faveur, nos villes, quartiers, villages(que nous maîtrisons bien)
Voilà les vraies questions. Des questions qui demandent la mise en place d’une cellule strictement dédiée, faire sortir des stratégies, une cellule qui travaille jour et nuit.
Retenez: « Une bataille qui ne te donne pas l’envie d’abandonner, n’a jamais été une bataille » Joseph Hallo
C’est quand le découragement frappe à ta porte, que tu dois dire: « Je n’abandonne jamais, jamais… »
Joseph Hallo