COMPLOT POUR L’ASSASSINAT DE MAURICE KAMTO
Ancien ministre délégué à la Justice, Maurice Kamto qui a claqué la porte pour rejoindre l’opposition, est devenu une vraie épine dans la chaussure du régime totalitaire de Yaoundé. Jeté en prison et menacé de la condamnation à mort, le président du MRC n’a eu sa libération que grâce aux pressions de la diaspora camerounaise et de la communauté internationale. Plus que jamais populaire, il est surveillé par les services secrets comme le petit lait au feu.
Deuxième à l’élection présidentielle 2018, Maurice Kamto a déjoué les plans du régime en annonçant son retrait pour les consultations électorales du 9 février 2020. Déjà accusé de rébellion, tentative de déstabilisation et autres motifs grotesques, le président du MRC se dit menacé de mort avec deux de ses alliés et certains cadres de son parti.
« Des informations dignes de foi font état d’un projet d’élimination physique du président élu. Le Pr. Maurice Kamto, de deux alliés, Christian Penda Ekoka et Albert Dzongang. Et de certains cadres du MRC », révèle Maurice Kamto.
En dehors de la menace de mort pesant sur sa personne, Maurice Kamto a fait d’autres révélations qui interpellent : « des personnes porteuses d’un sombre projet contre notre peuple sont à l’œuvre au sommet de l’Etat. Elles sont prêtes à tout pour garder le pouvoir. A partir du 09 février prochain ou même avant, les Camerounais doivent s’attendre à tout ».
En décembre 2018, Maurice Kamto avait alerté la communauté nationale et internationale d’avoir déjoué un coup d’État contre le régime Biya le 5 novembre 2018. En récompense, il a non seulement été jeté en prison, mais il est actuellement menacé d’être physiquement éliminé. Et quand on connaît les méthodes des barbouzes de ce régime qui n’hésitent pas à exécuter les femmes avec des bébés au dos, il y a lieu de prendre ces menaces au sérieux.