CORONAVIRUS : UN COMPLOT MONTÉ CONTRE L’HUMANITÉ
Tous ceux de ma génération ont grandi en ayant reçu l’un des comprimés suivants pour traiter le paludisme : NIVAQUINE, MALOXINE, QUININE et FLAVOQUINE.
J’étais particulièrement allergique à la Nivaquine qui me causait des démangeaisons durant trois jours. Mais c’était malheureusement le médicament le plus accessible et j’étais contraint de le prendre malgré tout jusqu’à ce qu’une nouvelle molécule fut mise sur le marché, le FANSIDAR.
Aujourd’hui la chloroquine refait surface dans le cadre du traitement de la pandémie COVID-19. Une grande controverse a actuellement lieu sur l’efficacité de ce médicament dans le traitement de la maladie du coronavirus. Alors que des informations circulent un peu partout selon lesquelles les pays qui ont contrôlé la propagation de ce virus notamment la Chine ou la Corée du Sud ont eu recours à ce médicament en plus de l’application des mesures d’hygiène et surtout du confinement total des zones touchées, un chercheur français du nom de Raoult affirme lui aussi utiliser ce médicament associé à un antibiotique ancien pour traiter des patients. Des témoignages abondent dans ce sens des patients qui affirment avoir été guéris par le Pr Raoult qui conseille le recours au dépistage massif et au traitement à partir de la chloroquine et rejette le confinement total imposé par le gouvernement français.
Entre les différentes thèses qui s’affrontent, l’opinion semble aujourd’hui encline à l’application du traitement proposer par le Pr Raoult puisque semble-t-il, les gens guérissent quand-même lorsqu’il sont pris en charge très tôt selon les déclarations du Pr Raoult. L’important n’est-il pas de sauver des vies? Si oui pourquoi donc attendre encore pour appliquer ce traitement qui marche pourtant se demande l’opinion.
Mon estimé confrère Christian Bomo Ntimbane a cru voir derrière « la pression » exercée par les partisans du Pr Raoult, une influence des certains laboratoires qui détiendraient les secrets de fabrication de la molécule de chloroquine.
Outre le débat sur l’efficacité de la chloroquine sur le coronavirus, un autre débat porte sur les effets secondaires du traitement qu’il administre. Le Pr Raoult dans une interview parue hier dans le Journal Le Parisien a affirmé ne pas être en mesure de renseigner sur les effets secondaires de son traitement. La recherche suit donc son cours.
Le problème que je voudrais soulever dans ce post est justement celui de ces effets secondaires.
La chloroquine est un médicament ancien qui a été utilisé il y a plus de 30 ans comme traitement contre le paludisme. Comment se fait-il que c’est aujourd’hui qu’on cherche à connaître les effets secondaires de ce médicament ? Lorsqu’on nous l’administrait il y a plus de 30 ans n’avait-on pas réalisé les tests dudit médicament ? Je ne pense pas que ce soit possible qu’on ne l’ait pas fait, car ce serait une violation de l’éthique médicale.
En même temps qu’on insiste sur les effets secondaires de la chloroquine, on annonce la rarification dudit médicament sur le marché depuis février 2020 où le Pr Raoult avait annoncé avoir traité 400 personnes à partir de la chloroquine alors qu’il était facilement accessible avant.
A la fin on se pose la question s’il n’y a pas un complot contre l’humanité avec cette pandémie du coronavirus car qu’est ce qui explique qu’un médicament dont on doute de l’efficacité soit en même temps devenu si rare? Ne veut-on pas discréditer la chloroquine pour orienter la recherche vers un nouveau médicament dont les fabricants exploiteront les brevets pendant des nombreuses avant qu’il ne tombent dans le domaine public comme la chloroquine ?
Éternel Tontinard
