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COUP D’ÉTAT CONSTITUTIONNEL AU GABON: ENCORE UN BONGO POUR REMPLACER BONGO

Un journal francais nous apprend qu’un groupe d’hommes serait en train de rédiger une nouvelle constitution gabonaise en vue de faire nommer Nourredin Vice-Président de la République pour qu’il succède à Ali dès que sa mort serait rendue officielle.

Certes ceux qui confisquent le pouvoir au Gabon estiment que le peuple gabonais n’existe pas et ne représente rien du tout face à eux.

Mais dans leur determination à humilier le peuple gabonais, ils semblent ignorer le parallélisme des formes.

Un Vice-President de la République succède au Président de la République en cas d’empêchement, lorsqu’ils ont été élus tous les deux à l’election présidentielle et jouissent de la même légitimité.

Un Vice-President nommé au hasard même par le Président de la République encore moins une quelconque institution ne peut succéder au Président de la République .

Il faut que ces fameux constituants se rappellent toujours que le pouvoir appartient au peuple et rechercher vonstamment à le contourner conduit à plus ou moins long terme à des affrontements sanglants comme nous avons commencé à l’enregistrer en 2009 et 2016.

Le peuple comprend de plus en plus que le Gabon est occupé et envahi par ceux qui montent ces coups d’Etat sans vouloir le déclarer. Il semble que le Congrès pourrait se réunir pour adopter cette fameuse constitition qui donnerait le pouvoir à Nourredin.

Où est alors le peuple Gabonais ? Où sont les partis politiques, les associations, les Eglises, et tous les citoyens pour défendre notre Gabon ? Merci !

LUC BENGONO NSI Président du MORENA

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« QUAND UN ESCLAVE DECIDE D’ ÊTRE LIBRE,SES CHAINES TOMBENT ».

Cette citation rendue célèbre au Gabon par le regretté André Mba Obame en 2009,est de Gandhi.Et certains compatriotes semblent n’avoir rien compris de ces paroles prophétiques.

C’est le constat qui est fait depuis un moment sur la toile,où d’aucuns supplient et implorent Junior Omar Denis Sassou Bongo, à se presenter aux elections présidentielles,qu’elles soient anticipées ou régulières.Ceci pour contre-carrer Nourredin Bongo Valentin,confortablement installé au palais du bord de mer à la place du roi.

S’il est tout à fait légitime qu’il puisse avoir des ambitions présidentielles ,mais il faut quand même se souvenir que les Bongo sont le plus grand mal de ce pays. Omar Bongo a fait perdre au Gabon 40 ans de développement, son fils Ali Bongo est venu empirer la situation et il est clair que Junior Bongo viendra définitivement l’enterrer.

Le débat politique au Gabon ne tournera jamais autour des idées et des projets, tant qu’il n’y aura pas de rupture avec ce patronyme qui insupporte,puisqu’il sera toujours question de régler son passif et de rendre des comptes.

Le Gabon actuel appartient aux Bongo et c’est une lapalissade que de le dire,si on analyse bien le fonctionnement atypique de ce pays sur tous les plans,que cela soit au niveau politique,économique et social.

Toutes les institutions de la république ne sont-elles pas programmées pour conserver le pouvoir des Bongo? De la Cour Constitutionnelle à la Haute Autorité de la Communication,en passant par l’Assemblée Nationale,le Sénat,le CESE,le CND,etc:un seul mot d’ordre est d’actualité « on ne touche pas aux Bongo ».

Le monde des affaires n’échappe pas à cette triste réalité,puisqu’une quote-part financière leur est toujours reversée par des procedures et montages bien huilés et il faut en plus toujours avoir leur benediction ou onction pour réussir dans ce domaine.

N’en parlons pas du social,où cette famille via les premieres dames,se présentent toujours sous l’aspect du Bon Samaritain ,alors que ce sont les ressources tirées du contribuable qui sont souvent décaissées pour réaliser plusieurs actions caritatives ou humanitaires.

Donc en réalité,les gabonais travaillent pour les Bongo,ou mieux,ce sont leurs esclaves, même s’ils feront fi de ne point le reconnaître alors que c’est une vérité palpable.

Il faut donc faire tomber ces chaînes, qui nous empêchent de penser ou de concevoir l’avenir du Gabon sans les Bongo. Cela ne veut pas dire qu’ils sont exclus, mais simplement qu’ils devront être considérés comme de simples citoyens, comme vous et moi.

Un peuple qui veut se libérer, n’appelle pas au secours un des membres de la famille de son oppresseur ,mais prend ses responsabilités,comme cela s’est fait partout ailleurs,notamment en Tunisie ou au Burkina Faso,etc.

En quoi Junior Bongo sera t-il différent d’Ali Bongo ou de Nourredin Bongo Valentin?Les mêmes causes produiront inévitablement les mêmes effets, tant qu’il n y aura pas une cassure veritable de ce système, qui passe inéluctablement par le jeu de l’alternance politique.Et même le cas de l’Angola peut faire école ou être exploitée.

Il faut éloigner les Bongo du pouvoir, pour qu’ils en tirent les leçons et les consequences,afin de devenir des citoyens normaux, qui pourront par après participer au le débat et à la vie politique au même titre que nous autres.

Se libérer des Bongo,c’est faire tomber nos chaînes!

Pierre Ntoum.

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