CPI:LE DOSSIER DES RESPONSABLES DU GÉNOCIDE ANGLOPHONE S’ALOURDIT
Le régime du dictateur sanguinaire camerounais reconnaît le massacre de plus de 22 civils. Alors que les autorités aient dans un premier temps qualifié l’information de « simples rumeurs », le chef de division de la communication de l’armée camerounaise a reconnu le massacre de civils dans la localité de Ngarbuh, zone anglophone camerounaise, où a éclaté une rébellion pour exiger plus de démocratie et la prise en compte de la spécificité de ces régions.
Le communiqué signé du capitaine de frégate Atonfack Guemo présente le massacre perpétré le 14 Février 2020 comme un « malheureux accident » et parle de « victimes collatérales » pour expliquer l’injustifiable : l’acte barbare, le massacre de civils dont des femmes et des enfants.
Ce massacre n’est que l’énième d’une longue série de crimes de guerre commis dans les provinces anglophones du Cameroun confrontées à une rébellion, mais également au nord du pays où l’armée combat les terroristes de boko haram. Dans tous ces théâtres d’opération, le Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) -une troupe d’élite surentraînée formée par l’armée israélienne- commet impunément des actes de barbarie extrême sur des civils, accusés à tort d’accointance avec l’ennemi.
Depuis quelques années, les Nations Unies et plusieurs organisations des droits humains ont documenté ces graves crimes du régime du satrape Biya Bi-Mvondo Paul Barthélémy. Et tôt ou tard, le vieux tyran et ses suppôts locaux devront répondre de ces crimes abominables devant la CPI ou d’autres tribunaux internationaux.
Nota: Tous ceux qui ont pris part, le 9 Février dernier, au simulacre d’élections législatives et municipales pour légitimer le régime d’assassins ont les mains tâchées de sang de toutes les victimes -passées ou futures- de ce système. Electeurs, comme candidats, vous êtes tous complices!
Ce qui est vrai, est vrai !
Said Penda