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DANGER !DEUX BOMBES EXPLOSENT À YAOUNDÉ

« Light World Mission College » , un internat à Eto-koss-Simbock (Yaoundé) a été la cible d’une explosion à la bombe. Selon plusieurs sources, une partie du bloc administratif et l’internat des jeunes filles ont été détruits par les déflagrations de l’explosion.

Pour l’heure, ni les responsables ni bilan de cette attaque ne sont pas connus. Des sécessionnistes anglophones sont soupçonnés d’être à la base de l’explosion. Les autorités camerounaises et les médias d’État n’en disent rien au risque de semer la panique dans la capitale politique.

La peur s’installe dans la cité capitale, siège des institutions. Yaoundé a été le théâtre de deux explosions ce 15 novembre 2021 dans deux sites différents .C’est au quartier Simbock à Yaoundé, précisément au lieu-dit « Pont de la Mefou « , que la première déflagration a été signalée ce lundi 15 novembre 2021. La zone a été perturbée par une double explosion d’engins dont la nature reste inconnue. La première de ces explosions a eu lieu dans un domicile sans graves dégâts. C’est la seconde qui a des raisons d’alarmer. Elle a explosé  au cœur d’un internat bondé d’enfants. Aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée selon les premiers constats, mais une enquête a été ouverte pour déterminer le mobile de cette situation inhabituelle.

Ces explosions en rappellent d’autres dans la cité capitale. Le 21 septembre 2020, une explosion avait été enregistrée dans la zone de l’Ecole des Postes à Yaoundé. Puis, un mois plus tôt la même année une bombe artisanale avait été actionnée dans le quartier Damase faisant 4 blessés et d’importants dégâts matériels.

Ces bombes en pleine capitale interviennent après celle qui a explosé dans l’amphithéâtre 600 de l’université de Buéa faisant 11 blessés parmi les étudiants, et après un week-end sanglant dans les régions anglophones.

Les diplomates occidentaux s’inquiètent des attaques dans les établissements scolaires et universitaires, mais aussi des menaces de mort qui pèsent sur les personnels des ONG.

« Les Chefs de mission des ambassades du Canada, de la Suisse, du Royaume Uni et des États-Unis au Cameroun condamnent les attaques contre les civils dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest – en particulier les enfants et les étudiants – à l’aide d’engins piégés ou de balles réelles, ainsi que les menaces de mort contre les dirigeants des ONG qui s’efforcent de trouver des solutions à la crise », indique une publication diffusée sur les réseaux sociaux.

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