Afrique

DE VENDEUSE DE BEIGNETS-HARICOT À MILLIARDAIRE

À la tête du Groupe Hôtelier Franco, Françoise Puene est une milliardaire Camerounaise qui a fait fortune principalement dans l’immobilier et l’hôtellerie. Elle n’est pourtant pas née avec une cuillère en or dans la bouche, elle a dû se battre pour mériter ce statut. Après avoir été mariée de force à l’âge de 15ans au Roi de son village. Elle fut tour à tour IDE (Infirmière Diplômée d’État), commerçante, avant de créer une entreprise des BTP au début des années 90. Aujourd’hui grâce à l’immobilier et d’autres investissements elle est à la tête d’un véritable Empire.

ENFANCE ET DÉBUT

Françoise Puéné est née à Bafang d’une famille polygame. Son père est polygame avec deux femmes et Françoise grandit dans une famille de 15 enfants. Elle obtient son CEPE à la mission catholique de Banka dans les années 1980. Elle rejoint ensuite sa grand-mère, va au CES et se retrouve mariée à l’âge de 15 ans. Elle sera épouse du chef Banka – une chefferie Bamiléké du Haut-Nkam – pendant cinq ans. Elle quittera la chefferie Banka – répudiée pour insoumission – avec deux enfants. Elle exerce ensuite comme infirmière à l’hôpital Ad Lucem de Banka.

CARRIÈRE

Infirmière, Françoise PUENE a obtenu le concours des infirmières brevetées de Bafoussam en 1986. Elle est par la suite recrutée à l’hôpital Ad Lucem de Banka.

Travaillant à mi-temps à l’hôpital, elle accepte qu’une amie lui laisse des vêtements qu’elle a achetés à Cotonou. Françoise reste vendre ces étoffes à son réseau de relations sur place. Elle fait le commerce en vendant des beignets-haricots et finalement va à Cotonou pour acheter les vêtements qu’elle revend à Lagos et à Limbé. Elle quitte finalement Bafang et ouvre le plus grand bar de Bafoussam. Elle s’installe par la suite à Yaoundé pour participer aux marchés publics. Elle est incarcérée [POURQUOI ?] et reste 13 mois à la prison centrale de Douala, expérience qui la pousse à créer une association d’aide aux détenus.

HÔTELIÈRE ET ENTREPRENEURE DU BÂTIMENT.

De Bayam-sellam (commerçante), elle devient gérante de plusieurs entreprises, dont l’hôtel Franco. Elle sollicite le multimilliardaire Joseph Kadji Defosso (Son Mentor) pour terminer les travaux d’un de ses immeubles en construction à Yaoundé.

LIFESTYLE

Grande de taille, fine et cheveux coupés courts, elle a un style vestimentaire – souvent veste sombre, chemise et cravate – qui la fait remarquer et lui vaut le surnom de Mamy Nyanga (dame coquette). Elle utilise sa notoriété pour motiver et coacher de jeunes entrepreneuses au Cameroun et en Afrique.

«La plus grande gloire, ce n’est pas de ne jamais tomber. C’est de se relever à chaque fois qu’on tombe. » Confucius

©Cédric ZOMO,

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