DÉCLARATION : » SAMUEL ETO’O EST UN PANAFRICANISTE QUI MET LE COQ COLONIAL DANS LA MARMITE «
Au-delà du football , le Président actuel de la FECAFOOT mène un combat d’avant-garde et d’émancipation de l’homme africain, soutenons ce combat panafricain au même titre que nous soutenons Assimi Goita dans sa quête d’une Afrique définitivement libérée du joug du colonialisme et du néocolonialisme désuets.
Tenez, voici maintenant plus de 63 ans que la première Assemblée générale extraordinaire de la FECAFOOT s’est tenue, ce fût exactement le 11 janvier 1959 à Yaoundé. Le premier Président de la FECAFOOT est alors M. Ngankou Amos (1958-1960). L’histoire fabuleuse des Lions indomptables se poursuivit et la FECAFOOT est affiliée à la FIFA en 1962 et à la CAF en 1963.
Nous voici rendu en 1961 avec l’élection d’un nouveau président de la FECAFOOT, M. Ibrahim Mbombo Njoya, qui restera en place jusqu’en 1964. Après le vide parfaitement comblé par l’épopée du mythique Oryx de Bali qui se hisse sur le toit du football africain en 1965 en remportant la Champion’s League de l’époque, René Essomba, en 1968, est élu à la tête de la FECAFOOT et dans la foulée, l’équipe nationale participe à la phase finale de la CAN de 1970 à Khartoum au Soudan.
Après 1972 qui a vu nos rêves brisés sur notre propre terre, par des « Diables rouges »du Congo dominateurs et étincelants en demi-finale, M. Jean Zoa Amougou est nommé président de la FECAFOOT jusqu’en 1978, avant d’être remplacé par M. Gottlieb Titti, de 1978 à 1985 qui assurera la belle transition jurqu’au Mundial espagnol en 1982. Le Président suivant est M. Peter Ntamack Yana (1985-1986) et surtout M. Issa Hayatou, de 1986 à 1988, qui deviendra par la suite président de la Confédération Africaine de Football (CAF). Ensuite interviennent les nominations de M. Jean Nji Njikam par intérim(1988-1989), Albert Etotoke (1989-1990), Simon Njikam, Pascal Baylon Owona ( 1990-1993) et Maha Daher (1993-1996).
L’élection de 1996 à l’issue de l’Assemblée générale extraordinaire voit la victoire de M. Vincent Onana. À la veille de la phase finale de la Coupe du monde en France en 1998 pour laquelle l’équipe nationale du Cameroun s’est qualifiée, celui-ci est accusé de fraude puis démis de ses fonctions. La FIFA met donc en place une Cellule Exécutive Provisoire (CEP), présidée par M. IYA Mohammed jusqu’au 11 avril 2000, date à laquelle une Assemblée générale extraordinaire élit ce fils de Garoua à la Présidence de la FECAFOOT. M. Mohammed IYA est réélu une première fois le 15 février 2005 pour un autre mandat de quatre ans, puis une seconde fois le 24 mai 2009 pour un troisième mandat de 4 ans. Ça fait donc 15 ans pour le seul Iya Mohamed. Aujourd’hui, force est de constater que certains pétéromanes fortement imbibés d’un halo de talibanite aigu, s’offusquent d’une modification des statuts de la FECAFOOT pourtant prévue par les textes de cette emblématique institution et qui, dans le cas d’espèce fait passer de 4 à 7ans le mandat du Président.. Tout le monde sait pourtant qu’en la matière c’est l’Assemblée générale qui décide (art.25.1 Statuts) et le Comex exécute, pas Eto’o qui n’est que le dépositaire légal de la FECAFOOT!
Passons les périodes de 2013 à 2018 qui ont connu diverses fortunes avec notamment deux Comités de Normalisation plus ou moins imposés par la FIFA et dirigées par deux éminents juristes J.Owona et D.Happy. Passons l’intermède Tombi à Roko de triste mémoire et l’élection frauduleuse de Seidou Mbombo Njoya le 18 décembre 2018, le vrai tsunami du football camerounais arrive avec la brillantissime élection de l’homme de New-Bell, Samuel Eto’o et dans une transparence à faire pâlir les démocrates les plus patentés svp. Il infligea ce jour béni du 11 décembre 2021 une gifle mémorable à la défunte mafia propriétaire du titre foncier à la FECAFOOT depuis six décennies. C’est une première et il fallait oser.
Depuis 1959 c’est donc le renouveau du Football Camerounais qui est enclenché et soyons fiers de nos icônes, en particulier de celle qui honore de son inénarrable et si jeune magistère la conduite des affaires du football Camerounais.
Des esprits ténébreux prétendent qu’il n’est pas bon manager…et pourtant il n’y jamais eu depuis la création de la FECAFOOT en 1959 un aussi époustouflant, compétent et redoutable manager…n’en déplaise aux haineux ataviques.
Des esprits ténébreux nous disent qu’il rompt les contrats comme s’il rompait des cracottes…et pourtant il ne fait que redonner de la fierté aux Africains : un Entraîneur-Selectionneur CAMEROUNAIS pour la première fois qui va officier en coupe du Monde… finit le complexe du pseudo-sorcier blanc ! Comme un vrai Panafricaniste, il rompt le contrat «colonial» avec le Coq et le met ainsi à sa vraie place, la marmite. Je ne parle même pas des championnats masculin et féminin ressuscités, les gradins qui se remplissent de nouveau, les primes des internationaux assurées, le trophée des Champions instauré, les salaires des joueurs codifiés, un calendrier des compétitions établi, bref les actes parlent d’eux-memes.. Merci monsieur le Président de la FECAFOOT. Nous demeurons cependant vigilants monsieur le Président, seuls comptent les résultats, que Dieu vous édifie davantage pour la gloire d’une Fecafoot toujours plus forte et toujours plus haut.
Célestin DJAMEN
Méritocrate, Grand amateur de football