DES DOCUMENTS SUR DES ARMES NUCLÉAIRES D’UN PAYS ÉTRANGER RETROUVÉS CHEZ TRUMP
L’ancien président Donald Trump a tenté de cacher des documents de la Maison-Blanche en les emportant avec lui jusqu’à sa résidence en Floride.
Le ministère américain de la Justice dit avoir des preuves que l’équipe qui entoure l’ancien président Donald Trump a tenté de cacher des documents que le milliardaire avait emportés de la Maison-Blanche à sa résidence en Floride.
quotidien Washington Post a révélé qu’un document décrivant les défenses militaires d’un gouvernement étranger, dont ses capacités nucléaires, a été retrouvé lors de la perquisition menée par le FBI dans la résidence de Donald Trump à Mar-a-Lago, en Floride.
Des informations sur les armes nucléaires d’un pays étranger ont été découvertes parmi les documents saisis par le FBI dans la résidence de Donald Trump début août, affirme mardi 6 septembre 2022 le Washington Post, citant des sources proches du dossier.
« Un document décrivant les forces militaires d’un pays étranger, dont ses capacités nucléaires », a été trouvé parmi les nombreux documents classifiés récupérés par la police fédérale lors de la perquisition effectuée au domicile de l’ancien président américain, écrit le quotidien.
Le Washington Post ne donne pas de détail supplémentaire, et indique que ses sources n’ont pas révélé de quel pays il s’agissait.
Le 8 août, le FBI avait perquisitionné Mar-a-Lago, la résidence de Donald Trump en Floride, et saisi des cartons de documents confidentiels que le républicain n’avait pas rendus après avoir quitté la Maison Blanche, malgré de multiples demandes.
Quelques jours après la perquisition, le Washington Post avait assuré que le FBI était à la recherche de documents liés à des armes nucléaires.
Depuis cette opération de police spectaculaire et inédite pour un ancien chef d’État américain, Donald Trump, qui envisage ouvertement de se représenter à la présidentielle de 2024, tempête contre un acte qu’il juge « illégal et inconstitutionnel » et répète avoir été visé pour des raisons politiques.
Lundi, une juge a tranché en sa faveur et ordonné qu’un expert indépendant soit nommé pour passer en revue les documents saisis le 8 août. Cette décision interdit temporairement aux enquêteurs fédéraux de les utiliser dans le cadre de leur enquête pénale.
Parmi les textes saisis lors de l’opération policière figurent 18 documents classés « top secret », plus de 50 « secrets » et 31 « confidentiels ».