DIDIER DESCHAMPS SUR UN SIÈGE ÉJECTABLE
Depuis qu’il a pris les commandes de l’équipe de France, Didier Deschamps a toujours bien réussi. Finaliste de l’Euro 2016, puis champion du monde 2018, ses méthodes ont porté leurs fruits. Jusqu’à la sortie de route des Bleus dès les huitièmes de finale de l’Euro 2020 face à la Suisse. Les choix du sélectionneur ont interrogé et son avenir est aujourd’hui discuté.
Dans un récent sondage publié sur le site Maxifoot.fr, il a été demandé aux lecteurs amateurs du ballon rond si Didier Deschamps doit rester le sélectionneur de l’équipe de France jusqu’à la Coupe du monde 2022 au Qatar. Le oui l’emporte.
Sur les 28 951 votes recensés, 54,4% des lecteurs estiment que Didier Deschamps doit rester sur le banc des Bleus malgré l’élimination surprise en huitièmes de finale de l’Euro contre la Suisse (3-3, 4-5 t-a-b). Cependant, Didier Deschamps n’a pas son avenir en main et devrait en parler avec le président de la Fédération Française de Football. Noël Le Graët dans les jours à venir.
Invité dimanche dans l’émission Téléfoot, le président de la Fédération française de football a évoqué le sujet : « Je le reçois cette semaine. […] D’abord c’est un ami. C’est quelqu’un qui, depuis que je l’ai pris, n’a jamais déçu. Il est fidèle, il est organisé. Et c’est le premier échec. On peut parler un peu d’échec, on ne va pas non plus se voiler la face. »
Relancé sur la deuxième chance que mériterait Didier Deschamps qui resterait alors entraîneur de l’équipe de France, Noël Le Graët a laissé planer le doute : « Je n’ai pas dit ça. J’ai dit qu’on allait discuter. Il faut toujours être d’accord pour continuer et avoir les mêmes objectifs. Les deux doivent être d’accord. La Fédération d’abord et puis l’entraîneur ensuite. Donc on va faire le tour de ce qui n’a pas marché et de ce qu’on peut mieux faire. »
Quant à savoir si le président de la FFF avait déjà en tête un plan clair, avec un Deschamps conservé jusqu’à la Coupe du monde 2022 avant d’être remplacé éventuellement par Zinedine Zidane, pas de réponse définitive : « Non. Soyons clairs de toute façon, chaque chose en son temps. (…) On verra comment ça se passe au Qatar. »