Sports Sur le poteau

DJAMEL BELMADI S’ATTAQUE ENCORE À BAKARY GASSAMA ET MBOMA

Il n’en finit pas à digérer la défaite à Blida contre le Cameroun et n’attribue l’élimination de l’Algérie qu’à l’arbitrage.  Invité de l’émission « Rothen s’enflamme sur RMC », le sélectionneur des Fennecs  n’a pas manqué, encore une fois, de s’attaquer à l’arbitre gambien Bakary Gassama et répète la scène de son agression verbale à l’aéroport…sans remords.

« Moi je lui ai dit ce que je pensais comme beaucoup l’auraient fait, parce que j’ai estimé qu’il nous avait très largement lésé.. Dans le salon, il était affalé comme je vous ai dit, il n’a pas bronché, il n’a pas dit un mot. Je lui ai dit tout ce que j’avais à lui dire, ce que je pensais de lui » a encore confirmé Djamel Belmadi.

« Froideur totale, il n’a même pas levé la tête. J’avais l’impression qu’il n’y avait personne en face de moi. Ce qui peut rendre fou. Le gars, pas un mot. J’aurais aimé qu’il me dise ce qu’il en pense. Mais non, pas un mot, froid, il ne me regardait même pas. » a-t-il poursuivi.

Sur l’antenne de la chaîne française RMC, Djamel Belmadi reste complètement flou sur le contenu du dossier. « On ne peut surtout pas avoir d’exemples parce que c’est un dossier qui est à la FIFA. Je ne peux rien dévoiler. Le plus important, au-delà de la qualification à la Coupe du Monde, c’est que la FIFA juge ce qui est bon et ce qui est juste. Mais le plus important c’est que l’on prenne en compte ce que l’on a dit. Que ce soit pour l’Algérie ou non. […] Aliou Cissé, qualifié, dit que l’arbitrage est un gros problème mais qu’il ne peut pas trop en parler à cause de sa fédération. », a soutenu le sélectionneur algérien.

«Je n’ai jamais parlé du Cameroun, jamais parlé de Samuel Eto’o. Je n’ai pas compris cette réaction. J’ai l’impression que MBoma a répondu à un diktat, il fallait me discréditer », a lancé le coach algérien.

« Il y a eu 4 ans de boulot, l’objectif? C’était la Coupe du Monde. Voir les choses disparaître sous ton nez, dans les dernières secondes, c’est difficile à encaisser (…) Vu les circonstances dans lesquelles ça s’est passé, non, ce n’est pas digéré», dit-il. Mais, Djamel Belmadi ne critique pas les égarements de sa défense sur le but de Karl Toko Ekambi qui a coûté l’élimination à l’Algérie à la fin de la prolongation.

Le sélectionneur algérien donne également des cours aux journalistes : « Il faut parfois faire preuve de déontologie journalistique et ne pas sortir les mots de leur contexte, c’est très important. Car ça peut profiter à certains, ça peut créer des ambiguïtés, des malentendus. C’est une affaire de nation et de coupe du monde, alors on doit être précis…. Nous on estime (avec tous les Algériens, ndlr) qu’on a été largement lésé dans cette rencontre. »

«Nous avons déposé un dossier lourd, la procédure est en cours. Quand je dis que nous n’allons plus jamais accepter qu’un arbitre nous lèse, c’est la dénonciation justement, c’est ça. Le noeud du problème, c’est l’arbitrage africain qui est obsolète, ils sont dépassés», balance-t-il sèchement.

 

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