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DOMINIQUE STRAUSS-KAHN TOUCHE 14 MILLIARDS EN AFRIQUE SANS PAYER L’IMPÔT

L’ancien Directeur général du Fonds monétaire international est au cœur des «Pandora papers». Au-delà du montage polémique qui a entouré la création le 3 avril 2018, à Ras Al-Khaimah, de Parnasse global limited via le cabinet du Baïote Sfm, les « Pandora papers » confirment que l’activité de Dominique Strauss-Kahn, qui conseille plusieurs Etats en Afrique (le Togo par exemple) via Parnasse international logée au Maroc depuis 2013, marche et pas mal.

Voila que le journal Libération informe que le Sénégal fait également partie des terrains de chasse de DSK. A preuve, en 2017, une institution publique, sous le code marché «Vs Sénégal » lui a payé près de 950.000 euros (622 millions FCFA) pour ses conseils et services d’après les documents comptables des «Pandora papers».

Et à la date de 2018, DSK a gagné 21 millions d’euros (13 milliards 750 millions Fcfa) sans payer le moindre impôt car la société était immatriculée dans une Zone franche marocaine.

Celui-ci, après avoir découvert la bande-annonce de l’enquête de plusieurs mois qui a été  présentée dans «Cash Investigation» le jeudi 7 octobre (21) sur France 2, a publié un tweet dénonçant des «mensonges».

«Quand la méchanceté devient mensonge. Vos équipes de professionnels auraient pu vérifier que je suis résident fiscal marocain depuis 2013 et que j’y paye mes impôts à hauteur de 23,8% de mes bénéfices, soit 812.000 euros pour les années 2018, 2019 et 2020», a-t-il écrit.

Aussi Lise Lucet a-t-elle répondu, avec Linda Bendali – la journaliste qui a mené les investigations. Elles ont repris, auprès de puremedia.com, point par point, les allégations de l’ancien ministre et toujours homme d’affaires.

Elles mettent en évidence que l’ex-ministre des Finances français feint de confondre des impôts qui n’ont rien à voir entre eux et mélange allègrement les périodes. « Dans son tweet, il additionne deux impôts qui n’ont absolument rien à voir : les impôts sur les revenus et les impôts sur les sociétés. Puis il mélange les périodes. Il a additionné les 15% d’impôts sur les revenus avec les 8,75 sur les sociétés, qu’il paye uniquement depuis 2018 », expliquent-elles.

Les journalistes terminent leur démonstration par un tacle envers l’ancien patron du FMI, que l’on a longtemps présenté comme «le meilleur économiste de France» : «Bizarre de la part d’un économiste de haut rang».

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