DONALD TRUMP ANNONCE DÉJÀ SON RETOUR À LA MAISON BLANCHE
Bien parti pour revenir. Donald Trump est de retour sur la scène politique. Dimanche 28 février 2021, l’ex-président américain est venu faire son one man show sur l’arène du CPAC, la grand-messe annuelle des conservateurs américains, en tonnant que la survie des Etats-Unis dépendait des conservateurs, et en véhiculant l’idée de se représenter à la présidentielle en 2024.
« Nous sommes engagés dans une lutte pour la survie de l’Amérique comme nous la connaissons », a déclaré le milliardaire américain, à la fin d’un discours d’une heure et demie, concluant la grand-messe annuelle des conservateurs à Orlando, en Floride.
Donald Trump qui n’a jamais digéré sa défaite lors de la présidentielle de 2020 a laissé entendre qu’il pourrait battre ses adversaires pour une troisième fois. Message clair pour remobiliser ses partisans qui ont sans cesse applaudi ses pris de paroles.
« Ils viennent de perdre la Maison Blanche « , a lancé l’ancien président républicain après avoir critiqué la gestion par Joe Biden de la sécurité aux frontières. » Mais qui sait, qui sait, je pourrais même décider de les battre une troisième fois(…)Notre mouvement de patriotes américains fiers et travailleurs ne fait que commencer, et à la fin nous gagnerons. Nous gagnerons « , a affirmé Donald Trump.
À peine six semaines après son départ de Washington, l’ex-président américain a déjà engagé une nouvelle campagne pour une probable candidature en 2024. Prenant la parole à la Conservative Political Action Conference, à Orlando en Floride, le républicain s’est montré rassurant et démontré qu’il reste l’unique chef du parti conservateur.
Après quatre ans de mandat Trump, le parti républicain a perdu le contrôle du Congrès et de la Maison Blanche. Et c’est un ex-président marqué de la tache infâmante d’une mise en accusation (« impeachment »), pour incitation à l’insurrection dans l’attaque du Capitole, qui s’exprimait.
Même si le parti est divisé, les participants à la conférence d’Orlando lui étaient tout acquis, à l’image des drapeaux et casquettes qu’ils arboraient, pour beaucoup estampillés « Trump », et de cette immense statue dorée à l’effigie du milliardaire de 74 ans qui trônait dans le hall de la conférence.
» Donald J. Trump ne va pas disparaître ! » s’exclamaient les partisans de l’ancien président Donald Trump. Revigoré par cette foule de conservateurs enthousiastes, le président déchu a affirmé dimanche que la survie des Etats-Unis dépendait d’eux, et donc, de lui qui est leur champion.
Donald Trump se présente ainsi comme le candidat naturel pour l’élection 2024 du parti républicain, qu’il appelle à l’unité -mais uniquement si elle est autour de lui. Il a incité à exclure les 17 élus républicains (10 élus de la Chambre des représentants et sept sénateurs) qui ont voté pour sa mise en accusation puis sa culpabilité pour « incitation à l’insurrection », employant le terme « RINO », soit « Republicans in name only », qui désigne ces républicains qui n’en seraient pas vraiment : « Les RINOs qui nous entourent détruiront le parti républicain et le travailleur américain et détruiront le pays lui-même », a-t-il fustigé.