DONALD TRUMP BRISE LE COEUR DE KIM KARDASHIAN
Kim Kardashian a appelé mercredi 9 février le président Donald Trump pour une requête bien précise. La star de télé-réalité a en effet demandé au futur ex président des Etats-Unis d’épargner Brandon Bernard, qui doit être exécuté le lendemain pour un double meurtre commis quand il avait 18 ans. Le président sortant, prochainement remplacé par Joe Biden, a encore la possibilité de réaliser la requête de la protagoniste principale de « L’Incroyable famille Kardashian ».
« J’ai le cœur brisé par cette exécution et j’appelle @realDonaldTrump à commuer la peine de Brandon et à le laisser purger sa peine en prison », s’est-elle exprimée sur Twitter. Ce n’est pas la première fois que Kim Kardashian effectue ce genre de demande. Dans le passé, elle s’était déjà mobilisée à plusieurs reprises pour des condamnés à mort sur lesquels planait un doute quant à leur culpabilité.
Kim Kardashian savait qu’elle prenait des risques pour son image quand elle a décidé de demander l’aide de Donald Trump pour obtenir la libération d’Alice Marie Johnson, une sexagénaire emprisonnée pour des faits non-violents liés à une affaire de drogue, en 2018. Mais ça n’a pas empêché la star de la téléréalité de s’impliquer et de s’afficher aux côtés du président américain controversé. Comme elle l’explique dans une interview pour My Next Guest Needs No Introduction, l’émission de David Letterman pour Netflix, elle estimait ne pas avoir le choix pour arriver à ses fins.
» Croyez-moi, tout le monde m’a appelée pour me dire : « N’entre surtout pas dans cette Maison Blanche ou ta réputation est finie ». Mais j’ai répondu « Je dois y mettre les pieds ou la vie de ces personnes n’a aucune chance » , avait-t-elle confié au présentateur.
L’entretien a été enregistré avant le début de la pandémie aux Etats-Unis et avant que son mari Kanye West n’annonce sa candidature aux présidentielles. Kim Kardashian se gardait donc bien d’émettre la moindre critique à l’égard de l’administration actuelle. La femme d’affaires s’ était contentée d’affirmer que Donald Trump a fait beaucoup pour » la réforme carcérale « , sans préciser en quoi, selon elle, le fait de gracier plusieurs personnes fait évoluer le système carcéral américain. Toujours est-il que l’influenceuse a déjà obtenu, par ce biais, la libération de cinq personnes. Elle dit également vouloir continuer à travailler avec le président, et avec son successeur éventuel.
Pas convaincu par les « efforts » de Donald Trump, David Letterman reconnaît que le travail de la superstar était » une force positive qui diminue ce que je considère comme un comportement inacceptable de la part du président « .
