DONALD TRUMP DÉPÊCHE LES SOLDATS POUR DES INTERVENTIONS EN AFRIQUE CENTRALE

Le président américain Donald Trump vient d’adresser aux membres du Congrès américain qu’ il a envoyé un contingent de soldats au Gabon. Le premier bataillon de 80 soldats americains a atterri discrètement à Libreville mercredi. Selon Washington,  leur mission est d’intervenir pour la protection des ressortissants américains et les représentations diplomatiques en cas de crise après la proclamation de l’élection présidentielle en RDC.

« Les soldats américains resteront dans la région jusqu’à ce que la situation sécuritaire en République démocratique du Congo devienne telle que leur présence ne soit plus nécessaire », a ajouté le gendarme de la Maison Blanche. 

Selon M. Trump, des forces supplémentaires américaines pourraient se déployer au Gabon « en cas de nécessité ».

La commission électorale congolaise devait publier les résultats provisoires de l’élection présidentielle ce dimanche. Mais elle a déclaré que leur publication pourrait connaître un retard en raison de la lenteur du décompte des bulletins. Et si la CENI impose le dauphin de Joseph Kabila, à coup sûr,  les Congolais descendront dans les rues. L’armée va tirer. Et ce sera le début de l’intervention de l’armée américaine.

L’arrivée des soldats américains est stratégique et ne concerne pas seulement la RDC. Ils viennent d’abord contrer l’influence de l’armée française au Gabon et contrôler le golfe de Guinée. En plein coeur de l’Afrique centrale , les soldats américains ont la possibilité d’intervenir au Cameroun où la crise anglophone s’enlise. Et quand on sait que Donald Trump avait demandé à Paul Biya de ne plus briguer un autre mandat,  mais que ce dernier l’a défié, on peut imaginer la suite de l’affaire.

Avec l’installation à durée indéterminée des soldats americains au Gabon, c’est la France qui soutient et maintient les dictateurs d’Afrique centrale indéfiniment au pouvoir en échange de matières premières, qui mal barrée. Désormais,  il y a une base militaire au Gabon pour contrôler l’Afrique centrale.