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DONALD TRUMP OBLIGÉ DE LIBÉRER LA MAISON BLANCHE

Il n’y a plus de doute, Donald Trump va quitter la Maison-Blanche. Plus de deux semaines après l’annonce de sa défaite à la présidentielle américaine, Donald Trump a donné lundi soir son feu vert à l’ouverture du processus de transition vers une administration Biden. Le camp démocrate va (enfin) pouvoir travailler main dans la main avec la GSA (General Services Administration), un organisme incontournable à la tête de la bureaucratie fédérale.

Comme l’a expliqué lundi soir le camp Biden dans un communiqué, la main tendue par la GSA permet « d’ouvrir formellement le processus de transition avec les agences fédérales ».

Peu avant, la patronne de l’agence, Emily Murphy, venait en effet de prévenir les démocrates qu’ils allaient dorénavant collaborer. « À cause de récents développements impliquant des recours en justice et des certifications de résultats électoraux, je vous transmets cette lettre aujourd’hui pour que ces ressources et ces services vous soient fournis », écrit la patronne de la GSA.

Au même moment, Donald Trump se fendait d’un tweet pour confirmer le lancement de cette période de transition. « Dans le meilleur intérêt de notre pays, je recommande qu’Emily et son équipe fassent ce qui doit être fait en ce qui concerne les protocoles, et j’ai demandé à mon équipe de faire de même », écrit le chef de l’État.

Cependant, le locataire de la Maison Blanche ne jette pas complètement l’éponge et refuse de féliciter son successeur et lui souhaiter bonne chance  comme l’exige la tradition .  » Notre combat continue TRÈS FORT, nous ne lâcherons pas et je pense que nous gagnerons! ”, a déclaré le républicain sur Twitter.

Mais en fait, le milliardaire sait que sa fin de partie à la Maison Blanche est arrivée avec certains de ses fidèles collaborateurs qui ont baissé les bras. Chris Christie, un poids lourd du parti républicain, ancien gouverneur du New Jersey. C’est lui qui servait de « sparring partner » à Donald Trump avant le premier débat télévisé, un proche donc.

ll venait de déclarer que la fameuse équipe censée prouver que l’élection a été volée  devenait « embarrassante ». Une équipe menée par l’ancien maire de New York, Rudy Giuliani. La semaine dernière, il avait transpiré toute sa coloration capillaire. Et bien lundi, il a reconnu qu’il avait peut-être un peu forcé la dose quand il évoquait un vaste système de fraude. Ce n’est pas sérieux.

Deux autres éléments ont joué : quelques minutes avant le tweet de Donald Trump, on apprenait que le Michigan validait la victoire de Joe Biden dans l’État. Et puis, des grands capitaines d’industrie ont publiquement déclaré que maintenant ça suffisait, la situation devenait dangereuse pour le pays. Donald Trump a donc cédé.

En collaborant avec la GSA, l’équipe de Joe Biden se rapproche du pouvoir. Difficile de gouverner sans cette agence tentaculaire. Créée en 1949, elle compte environ 12.000 employés pour un budget de 21 milliards de dollars.

Durant une période de transition, elle dispose d’une enveloppe de 6,3 millions de dollars pour faciliter l’arrivée des nouveaux arrivants : des bureaux sont mis à disposition à Washington, l’accès aux agences fédérales est facilité pour anticiper une nouvelle politique.

En outre, le président élu va pouvoir enfin accéder aux informations classées secret défense sur les questions ultra-sensibles concernant la sécurité des États-Unis, comme c’est l’usage.

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