DOUBLE GIFLE CONTRE MOMO ET HERVÉ NKOM APRÈS LE ZÉNITH
Si tu es Bamileke et tu remplis le Zénith aux couleurs du Cameroun , c’est bon, non ?
Si tu es Bamileke et tu mobilises 7000 Africains du Cameroun, amis du Cameroun et amoureux de l’engagement, c’est super non ?
Si tu es Bam’s et tu fais chavirer tous ces enfants du Cameroun, ça donne non ?
Si tu es graffi et tu chantes l’amour non dans la fosse aux Lions mais dans la fosse de cette salle mythique de géants, c’est FABULEUX !
Être Bamileke ce n’est pas le Covid19! Être Bams, c’est être un Africain du Cameroun, digne et fier !
Les Douala disent : Moto a buki ba bambele mo nkonda, quand quelqu’un te dépasse porte son sac !
Si tu peux remplir une salle de 7000 places comme les “ Talibami”, fais, donc, on voit !
Si tu peux organiser un meeting en musique, de qualité, pas une chanson “ d’opposant” burlesque, populaire au marché de Bepanda Tonnerre, fais, donc, on filme !
Quand un ministre a pour compétence : buveur de matango et Tchinda anti-Kamto, c’est bien la preuve que le président Biya a démonétisé une part de la fonction ministérielle !
A. Mounde Njimbam
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CHER HERVÉ NKOM…
Si l’on pouvait organiser avec brio, tous les 3 mois, au Zénith, à Bercy, à l’Olympia, à l’Arena, une “ réunion politique” en musique, de grande qualité, pour célébrer la virtuosité africaine du Cameroun, j’irais avec le nez, la bouche, les oreilles, les pieds et toute mon ÂME !
Si l’on pouvait avoir des “meeting »- concerts, de 7000 personnes, avec une Diaspora parée aux couleurs du Cameroun, non dans la fosse aux lions mais dans la célèbre fosse du Zénith, je donnerais mon plus délicieux njapche pour y être !
Au lieu d’être la semi-remorque de Paul Biya à qui vous déniez, autrefois, des qualités de gouvernance, soyez la locomotive de votre propre destin : faites comme Maurice Kamto ! Créez votre parti, votre mouvement ou conquérez le leadership d’un bord politique et organisez même un meeting de 500 personnes ! Remontez vos belles bretelles et osez ! Faites-le à la place de la chronique désuète et fiévreuse de l’excellent concert de Valsero !
Vous n’avez le verbe haut qu’avec les faibles. Alors même que votre brio intellectuel, vous fait l’aumône de capacités de grogne avec les forts : ceux qui depuis tant d’années vous empêchent d’être, comme on dit au pays de Francis Bebey, « un simple député »…Ceux qui, malgré votre loyauté, vous ont brandi une nationalité française à la figure.
Laissez Valsero en paix, en Musango, et occupez-vous d’un dossier où l’on verrait, aussi, vos capacités de mobilisation et de réunion politique à 7000 personnes : la réforme de la loi, injuste, surannée, sur la nationalité au Cameroun ! Ce sera votre Zénith !
A. Mounde Njimbam