DOUBLE PLAINTE D’EMMANUEL MACRON EN GROS CALEÇON ET EN MAILLOT DE BAIN
Le président français Emmanuel Macron en «slip kangourou» sur des affiches : c’est l’oeuvre du récidiviste de l’afficheur du Var Michel-Ange Flori. Après avoir été condamné pour avoir occupé les panneaux publicitaires représentant le président en dictateur, il revient à la charge après la crise des sous-marins, pointant une France humiliée par l’Australie.
Après la moustache d’Hitler, le képi de Pétain et la perruque de Louis XVI, place au «slip kangourou». L’afficheur sauvage du Var, qui avait placardé une image de Macron sous les traits du führer en juillet dernier à Seyne-sur-Mer et à Toulon, a récidivé ce week-end en changeant de registre.
Sur un panneau publicitaire de 4 mètres de hauteur situé aux abords de Toulon, le chef de l’État est apparu vêtu d’un slip à poche dit «kangourou», allusion directe à la crise des sous-marins où l’Australie a tourné le dos à la France en résiliant le contrat du siècle avec Naval Group. Fier de son coup, l’auteur a tweeté la photo de son œuvre samedi, commentant, narquois : «Même les Australiens n’en veulent pas».
Par ailleurs, depuis quinze jours, une photo intime du couple présidentiel trône juste en face du palais de l’Élysée. Difficile pour le président de la République et sa femme de ne pas voir l’exposition rue du Faubourg Saint-Honoré consacrée aux « présidents de la République sur leurs lieux de vacances », avec Emmanuel Macron en maillot de bain sur un jet-ski. Une photo qui aurait été prise « l’année dernière » et aurait déjà « circulé dans les médias ». Selon la radio Europe 1, l’organisateur de l’exposition a été entendu pendant deux heures trente par la police en début de semaine.
« Une enquête est en cours » et « les investigations ont été confiées à la BRDP », la Brigade de répression de la délinquance contre la personne, a précisé le parquet, sans dire ni les motifs exacts ni les personnes visées par cette enquête. Selon Europe 1, Emmanuel et Brigitte Macron sont à l’origine de la plainte qui vise notamment un paparazzi, auteur de la photo incriminée. Contacté par l’AFP, le palais de l’Élysée a indiqué n’avoir « pas de commentaire » à faire sur cette affaire.