ELLE TOMBE FOLLE AMOUREUSE DU PRÉSIDENT CAPITAINE IBRAHIM TRAORÉ
Le nouvel homme fort du Burkina Faso a fort à faire. Entre recevoir la délégation de la CEDEAO, le corps diplomatique, organiser les funérailles nationales des 27 soldats tombés au front, les assises nationales, il doit aussi répondre aux demandes de mariage formulées par des admiratrices à travers les réseaux sociaux. Aida Fatim Barry a décidé de déclarer sa flamme au jeune officier pour devenir la Première dame du Burkina Faso. Ci-dessous l’intégralité de sa lettre qui fait le buzz sur le net:
» J’ai rencontré le capitaine Ibrahim Traoré à Bobo Dioulasso. J’ai toujours eu du coup l’admiration, d’amour, un coup de foudre pour cet homme. A l’époque j’étais une fille très très timide. Je suis amoureuse de cet homme merveilleux depuis plusieurs annnées. D’un homme que l’on pourrait presque qualifier de parfait. Je n’ai jamais ressenti ce sentiment pour une personne au Burkina Faso .
Avant de tomber amoureuse de lui, plusieurs hommes me faisaient la cour, des professeurs, des grands commerçants, hommes d’affaires, des directeurs bref des gens biens etc.. . Je croyais connaître le verbe aimer. Pourtant c’est faux, car avoir cet homme dans ma vie me permettra de comprendre à quelle point je n’y avait jamais touché au par avant.
Quand je le regarde dans les yeux j’ai l’impression de m’y perdre complètement. Le son de sa voix m’enivre de douceur. Je sens ce petit papillon dans mon cœur qui s’affole chaque fois que mes pensées croise ton esprit. Lorsque je pense à toi, j’ai l’impression de complètement perdre le contrôle de mes sentiments puisque je ne suis pas capable de décrire clairement ce que je ressens. Je t’aime Ibrahim et je t’aimerais toujours.
C’est Aida Fatim Barry depuis Bobo Dioulasso ta voisine de classe. »
Désigné président de la république par ses camarades après avoir renversé le colonel Damiba, le capitaine Ibrahim Traoré, 34 ans, devient le plus jeune chef d’Etat au monde, devant le Chilien Gabriel Boric, 36 ans.
Natif de Bondokuy (ouest), le nouveau chef de la junte burkinabè a étudié la géologie à Ouagadougou, la capitale du pays, avant de rejoindre l’armée en 2010. Il est diplômé de l’Académie militaire Georges Namonao, une école de formation d’officiers moins glorieuse que le Prytanée militaire de Kadiogo (PMK) dont son prédécesseur est issu. Il sortira vice-major de la promotion nommée « Citoyenneté », raconte un ancien élève qui a étudié avec lui. S’en suivent dix ans de carrière au front : il est déployé dans le nord et le centre du pays frappés par les attaques jihadistes, puis au Mali en 2018 au sein de la mission des Nations unies, la Minusma. Il est nommé capitaine en 2020. Côté vie privée, rien à signaler… Enfin, pour l’instant.