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EMMANUEL MACRON MET FIN OFFICIELLEMENT À L’OPÉRATION BARKHANE AU MALI, SAUF…

Le président français Emmanuel Macron annoncera mercredi officiellement la fin de l’opération antidjihadiste Barkhane au Sahel. La fin d’une époque ? Pas du tout, selon les sources proches de l’Élysée qui parle d’un redéploiement dans d’autres pays africains.

Le chef de l’Etat français , en visite à Toulon, prononcera un discours qui sera notamment « l’occasion de marquer officiellement la fin de l’opération Barkhane et d’annoncer une adaptation significative de nos bases en Afrique », a précisé l’Elysée.

Cette annonce sera sans conséquence sur le dispositif militaire français dans la région. Quelque 3.000 militaires français sont encore déployés au Niger, au Tchad et au Burkina Faso.

L’objectif affiché en allégeant le dispositif est, assure-t-on du côté de l’Elysée, de conduire à « l’adaptation des bases » notamment pour « réduire l’exposition et la visibilité de nos forces ». Un retrait « nécessaire localement, même si Barkhane est encore très présent dans le champ des perceptions de nos amis africains ». L’entourage du président  Macron dit que le déploiement des militaires français doit « basculer dans une autre logique ».

Il reste actuellement environ 2 500 militaires français au Niger, au Tchad et au Burkina Faso. En neuf ans de présence au Sahel, l’armée française a perdu 58 militaires.

L’armée française ne quittera toutefois pas le Niger, le Tchad ou le Burkina Faso, où elle est toujours présente. Quelque 3000 soldats sont encore déployés. « Les opérations vont se poursuivre mais pas sous la forme d’une nouvelle opération française », dit-on à l’Élysée en confirmant la fin de la logique « d’opération extérieure », celle d’une intervention militaire nationale à l’étranger.

Les actions françaises s’inscriront dans le cadre d’opérations menées par les armées nationales. La présence française n’aura donc pas de nouveau nom… Les nouvelles modalités des interventions sont cependant encore à discuter avec les partenaires de la France au Sahel.  L’instabilité politique au Burkina Faso ou au Tchad ne facilite pas les échanges, alors que l’ombre de l’ancienne puissance coloniale est toujours présente.

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