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EMMANUEL MACRON REJOINT MARINE LE PEN POUR LA CHASSE DES ÉTRANGERS

Tantôt de gauche, puis du centre, parfois de droite, le plus souvent se déclarant ni de gauche ni de droite, le caméléon politique Emmanuel Macron vient de prendre un virage à 180 degrés pour rejoindre Marine Le Pen dans ses positions radicales d’Rxtrême droite sur le sujet de l’immigration.

Alors qu’un  débat parlementaire sur ce sujet est prévu les 30 septembre et 2 octobre, Emmanuel Macron a déjà pris les devants : « Nous n’avons pas le droit de ne pas regarder ce sujet (de l’immigration) en face », a-t-il lancé lors d’une réunion,  adoptant une ligne beaucoup plus ferme sur ce sujet alors que jusqu’ici il défendait sans restriction le droit d’asile. « Je crois en notre droit d’asile, mais il est détourné de sa finalité par des réseaux, des gens qui manipulent. Si nous ne le regardons pas en face, nous le subirons. Cela donne quoi ? Des quartiers où le nombre de mineurs non accompagnés explose », a-t-il averti, selon un participant.

« La gauche n’a pas voulu regarder ce problème pendant des décennies. Les classes populaires ont donc migré vers l’extrême droite. On est comme les trois petits singes : on ne veut pas regarder », a balancé le chef d’État français.

« Vous n’avez qu’un opposant sur le terrain : c’est le Front national (devenu Rassemblement national, NDLR). Il faut confirmer cette opposition, car ce sont les Français qui l’ont choisie. Il y a deux projets : celui du repli, faire peur ou bâtir une solution ouverte, mais pas naïve », a-t-il conclu.

Voilà donc Emmanuel Macron qui a décidé d’aller battre Marine Le Pen sur son terrain en devenant encore plus radical contre l’immigration que l’Extrême droite. Ministre de la gauche sous François Hollande, Emmanuel Macron occupant le porte-,feuille de l’Economie,  interrogé sur la capacité de la France à accueillir des milliers de migrants, se montrait enthousiaste: «Je crois que si cela est fait dans le bon ordre, de manière intelligente, c’est une opportunité pour nous», avait-il  lancé sur la chaîne israélienne i24 news.

«C’est d’abord notre dignité et c’est aussi une opportunité économique car ce sont des femmes et des hommes qui ont aussi des qualifications remarquables», avait -t-il salué.
«Je veux faire ici la distinction», a-t-il précisé: «il s’agit principalement de réfugiés, c’est-à-dire de femmes et d’hommes qui, pour des raisons politiques, fuient leur pays. Pas de migrants économiques». Cétait le 7 septembre 2015. Aujourd’hui, il n’y a plus de distinguo entre immigrés, tout comme il n’y a plus de distinguo entre Macron et Le Pen.

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