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ENCORE UN COUP D’ÉTAT AU MALI!!?

Situation confuse au Mali avec des bruits de bottes. Le Président de la république  et le Premier ministre  de transition ont été  arrêtés par l’armée !

Plusieurs médias annoncent l’arrestation du président de la transition Bah N’Daw et son Premier ministre Moctar Ouane par des militaires et conduits au camp de Kati, d’où le putsch contre Ibrahim Boubacar Keïta était parti, en août dernier.

Cette arrestation survient quelques heures après la composition du nouveau gouvernement qui ne semble pas être du goût de la junte militaire . Le colonel Modibo Koné a dû céder son poste de ministre de la Sécurité et de la Protection civile au général Mamadou Lamine Ballo, tandis que le colonel Sadio Camara a quitté le très stratégique ministère de la Défense où le remplace le général Souleymane Doucouré, ancien chef d’état-major de l’armée de l’air qui était jusque-là secrétaire général du ministre de la Défense.

L’ex-ministre de la Défense Bah N’Daw avait été désigné par un comité mis en place par la junte au pouvoir depuis le putsch du 18 août, avait  annoncé le chef du CNSP, le colonel Assimi Goïta, à la télévision nationale.

Le nouveau président est censé officier comme chef de l’Etat pendant plusieurs mois avant un retour des civils au pouvoir. Le colonel Goïta avait été désigné vice-président de transition, avait  annoncé l’intéressé dans un bref flash spécial.

En fin janvier 2021, le président de la transition avait effectué un déplacement pour Paris. Cette visite de Bah N’daw en France intervenait après la publication de l’acte de dissolution du Comité national pour le salut du peuple (CNSP), issu du coup d’Etat perpétré par les militaires le 18 août 2020 contre l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).

Le décret de dissolution de cet organe de la junte militaire créé le 19 août 2020, a été signé le 18 janvier 2021 par le président de la transition Bah N’Daw, le Premier ministre Moctar Ouane et par plusieurs membres du gouvernement.

Lors de son 58ème sommet ordinaire tenu le 23 janvier dernier, la CEDEAO avait exigé la « dissolution immédiate » du CNSP pour éviter la « moindre tentation » pour les militaires d’interférer dans le processus de transition civile engagée dans le pays. Et ce, même si les militaires continuent de garder des postes stratégiques à tous les niveaux.

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