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ESPOIR MATOMBA ACCUSÉ D’ESCROQUERIE PAR SA DIRECTRICE DE CAMPAGNE

Ancienne star de la chaîne de télévision Canal 2 International et promotrice de Griote Tv, la journaliste Clarence Yondo est spécialiste dans la communication politique. C’est à ce titre qu’elle a été nommée en octobre 2020 directrice de campagne de Yeli Monique  Kam qui a malheureusement perdu l’élection présidentielle au Burkina Faso. Avant celà, elle a dirigé la campagne de Serge Espoir Matomba, candidat malheureux à l’élection présidentielle d’octobre 2018 au Cameroun. Elle y a laissé des plumes, et surtout son argent. Lisez sa sortie :

Le 14 février 2020, cette femme qui attend patiemment son argent depuis le 7 juillet 2018 décide après plusieurs relances et promesses d’aller à la rencontre de son débiteur à Bonaberi.

Elle avait été informée d’une réunion du parti. Elle devait en profiter puisque le débiteur en question ne prenait plus ses coups de fil.

Lorsqu’elle y arrive, l’homme simule tout d’abord ne pas reconnaître la dette avant de prendre engagement devant témoins de rembourser au bout de 15 jours….

Vous est-il déjà arrivé que votre débiteur vous fasse passer pour une escroc ? Celà m’est arrivé. Faites attention aux gens à qui vous prêtez de l’argent. C’est mon histoire.
Je la raconte partiellement pour l’instant en guise de sensibilisation au sujet du débiteur indélicat.

Le 21 février 2020, sont arrivés à mon bureau trois individus (2 hommes et 1 femme).

Pendant que l’un des hommes se dirige vers la porte centrale, entre sans frapper et demande à me rencontrer, les autres sont à l’extérieur et font le guet.

Étant en clientèle, l’homme aux lunettes noires veut absolument savoir où me trouver. Il pose des questions de façon menaçante.

L’un de mes collaborateurs m’appelle et lui passe le téléphone. L’homme dit être à mes trousses pour affaire urgente me concernant.

Je lui réponds que je suis en clientèle et qu’on peut prendre un rendez-vous. Mais évidemment mon interlocuteur décline cette proposition. Trois jours plus tard, mon collaborateur arrive à la PJ pour un reportage et rencontre sur son passage le même monsieur aux lunettes noires qui feint ne pas le reconnaître.

En réalité, le pseudo leader de Bonaberi envoyait des éléments pour exercer un trafic d’influence afin que je ne revendique plus mon argent. Il fallait alimenter la frayeur pour que je me taise. Je devais garder le mutisme sur sa filouterie.

Pourtant quelques jours plus tôt, le politiRien prenait engagement devant témoin de rembourser ce qu’il me doit.

Mais que vaut la parole d’un débiteur indélicat et multirécidiviste? L’engagement pris par un « milliardaire » impécunieux n’a de valeur que le fond de sa poche trouée.

Clarence Yongo

 

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