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FATOU BENSOUDA ET SON ÉPOUX TREMPÉS DANS UNE MAFIA D’ESCROQUERIE

Ça part et ça revient. Alors que Fatou Bensouda s’apprête à céder son poste de procureure de la CPI, un dossier qu’on croyait classé définitivement dans les tiroirs, refait surface dans la presse.  Selon un site d’information de la Gambie, Fatou Bensouda et son époux sont impliqués dans un scandale financier, un trafic d’influence, et une affaire d’escroquerie.

Le titre de l’article est le suivant du site « Freedom newspaper »: « Gambia breaking news : Chief prosecutor at the ICC allegedly prepares contractual agreement between her husband and a Gambian man claiming his frozen inheritance funds in Dubai ».http://www.freedomnewspaper.com/gambia-breaking-news-chief-prosecutor-ic…

http://www.freedomnewspaper.com/category/breaking-news/

http://www.freedomnewspaper.com/gambia-icc-chief-prosecutor-denies-abdic…

Fatou Bensouda aurait  préparé un contrat entre son époux Philip Bensouda et un Gambien Yaya Barrow , dont les fonds ont été gelés en Arabie Saoudite. L’époux de la Procureure devait aider Yaya Barrow à recouvrer son argent moyennant 20 % ( 16 millions de dollars ). Ce contrat préparé par Fatou elle-même, selon Barrow, n’aurait pas été de son goût car il voit en ses termes une véritable escroquerie. Fatou Bensouda, lorsque cette affaire a été ébruitée le 24 mars 2016, a nié avoir préparé ce contrat d’escroquerie. Mais malheureusement pour elle, des investigations ont permis de détecter que ce contrat viendrait  du email personnel Yahoo de  la Procureure.

Pourquoi Fatou Bensouda a t-elle- menti en disant qu’elle n’est pas l’auteur du contrat retrouvé selon Barrow dans ses messages électroniques ? Est-ce un complot contre Fatou Bensouda qui a égratigné les États-Unis et d’autres  grands dirigeants ?

Classée parmi les cinquante Africaines les plus influentes au monde, la Gambienne Fatou Bensouda a pris ses fonctions de procureure générale de la Cour pénale internationale (CPI), en juin 2012. Elle a succédé à l’Argentin Luis Moreno-Ocampo, le premier à avoir occupé cette fonction. Cette ancienne ministre de la Justice de Gambie était procureure adjointe de la CPI depuis 2004 et avait auparavant travaillé pour le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), basé à Arusha, en Tanzanie.

Lors de son mandat, elle a été confrontée non seulement  aux critiques des pays africains   qui accusaient la CPI de ne juger que des dirigeants africains, mais elle a été frontalement attaquée par Donald Trump et placée sur la liste noire. Depuis la décision de son bureau d’ouvrir une enquête contre les Etats-Unis pour crimes de guerre en Afghanistan, elle est interdite de visa et sanctionnée par Washington.

Fatou Bensouda, a obtenu que sa juridiction soit compétente pour enquêter dans les territoires palestiniens, et notamment à Gaza, sur des plaintes consécutives à la guerre de 2014.

« Purement et simplement de l’antisémitisme. » C’est avec fureur que Benjamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, a accueilli l’annonce vendredi de la Cour pénale internationale (CPI) de se déclarer compétente pour les faits survenus dans les territoires palestiniens occupés, ce qui pourrait conduire à une enquête pour crimes de guerre. Cette décision, applaudie par l’Autorité palestinienne, est en grande partie le fait de Fatou Bensouda, procureure générale de la CPI depuis huit ans.
Cette ancienne avocate gambienne a poussé pour que la Cour prenne le relais d’une enquête préliminaire de cinq ans sur les actions menées au cours de l’opération israélienne Bordure protectrice de l’été 2014. Selon l’ONU, 1.163 Palestiniens, dont 795 civils et 230 enfants, y avaient été tués.

Ce combat de Bensouda, 60 ans, sera son dernier à La Haye puisque la magistrate quittera ses fonctions en juin. D’ici là, elle risque de s’attirer les foudres de l’Etat hébreu, qui n’est pas membre de la CPI et pointe plutôt les crimes commis par le Hamas.

Mais cette mère de deux enfants, critiquée pour le dossier bancal monté contre l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a l’habitude des attaques. Depuis son entrée en fonction, la Cour de La Haye a ouvert dix enquêtes dans neuf pays dont huit africains.

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