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FAURE GNASSINGBE DÉCLARE QU’IL N’Y A PLUS DE PROBLÈME AU TOGO

Le président togolais Faure Gnassingbé, après sa rencontre privée avec son homologue nigérian s’est exprimé sur les sujets qu’ils ont abordés:  » Je me suis entretenu avec le Président Buhari sur le Mali qui organise les élections présidentielles à la fin du mois de Juillet et aussi sur ma propre situation au Togo.
J’ai aussi informé le président de la tenue de la conférence mixte des Chefs d’Etat de l’Afrique centrale et de l’Afrique occidentale, CEDEAO-CEEACqui aura lieu le 30 Juillet et j’invite respectueusement Mr le Président à y participer. Et le jour suivant, le 31 Juillet, il y aura le sommet de la CEDEAO à Lomé. J’ai saisi l’oppurtunité pour exprimer mes condoléances au président quant à ce qui est arrivé la nuit dernière sur l’autoroute de Lagos à Ibadan. A la fin je lui ai remercié pour les soutiens que son pays et les autres de la sous-région ont apportés au Togo. C’est ce sur quoi nos discussions ont essentiellent porté. »

Sur la crise togolaise qui dure depuis le mois d’août dernier, avec les manifestations des 14 partis de la coalition, Faure Gnassingbe trouve que tout est revenu à la normale.  » La situation dans Mon pays , je pense que c’est maintenant paisible. Nous avons réalisé nombreux progrès grâce à l’implication des présidents du Ghana et de la Guinée qui sont des facilitateurs désignés dans la crise togolaise. Donc il n’y a pas réellement de problème », affirme Faure Gnassingbe . Il ajoute :  « l’inquiétude est que nous nous nous sommes trouvés des accords . Maintenant, il est temps de les mettre en application. Là où il y’a des divergences, nous espérons trouver des solutions de façon pacifique. »

Et sur les élections, le chef d’État togolais n’en démord pas:  » Rien n’est parfait. Nous nous sommes mis d’accord que si nous avons besoin d’améliorer notre cadre électoral, nous sommes ouverts à cela, nous pouvons le faire consensuellement avec l’opposition. Mais nous devons organiser les élections légistilatives pour donner plus de légitimité à nos institutions. Soit nous renforçons la légitimité de ceux qui sont au pouvoir, ou nous donnons la légitimité à l’opposition à tel point qu’ils respectent »

Alors que certains observateurs et l’opinion togolaise pensent que ce voyage maintenant au Nigéria est une convocation qui prouve que Faure Gnassingbe n’est plus maître de la situation et qu’il y a des pressions extérieures, lui déclare qu’il tient le gouvernail.   » J’ai pensé qu’en tant que le président en exercise de la CEDEAO je dois soumettre quelque chose au président qui doit la partager avec les autre s. C’est pourquoi j’ai choisi de venir lui parler. »
« Je pense que c’est malheureusement un problème que connaissent beaucoup de pays. Dans mon pays, le Togo, chaque année c’est le même problème, c’est le même qu’au Bénin, Ghana et en Côte d’Ivoire aussi. Je pense que c’est une bonne idée que le Togo ait accepté que ce probléme soit discuté entre les chefs d’Etat. Ça sera discuté lorsque que nous rencontrerons nos amis de l’Afrique centrale », conclut Faure Gnassingbe. Pas un seul mot pour son quatrième mandat. C’est dire qu’il est décidé à rester là comme son père qui n’a quitté le trône que par la mort, après 38 ans de règne.

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