FERMETURE DES BARS ET BOÎTES DE NUIT AU CAMEROUN
Le déni ne cache pas la réalité.
De nombreux camerounais victimes directes ou indirectes, témoins ou personnels du monde médical lancent de plus en plus des appels de détresse sur l’augmentation exponentielle des décès de Covid et des personnes sous soins intensifs.
Rien que sur Facebook, j’ai déjà pu comptabiliser en 07 jours, parmi mes amis qui annoncent les cas de leurs morts, une vingtaine de morts de la pandémie.
Nous appelons donc l’attention du gouvernement sur cette situation.
Il lui revient de protéger les camerounais malgré le scepticisme ambiant, qui n’est rien d’autre qu’un refus d’accepter des restrictions qui limiteraient leur mode de vie fait de réjouissances dans les bars, boîtes de nuits, fêtes et autres célébrations.
Les inconscients fussent-ils majoritaires n’ont pas le droit de compromettre les vies de ceux qui veulent protéger les leurs, fussent-ils extrêmement minoritaires.
Pour sauver les vies, il n’ y a pas de démocratie.
Que l’Etat prenne ses responsabilités en ordonnant la fermeture immédiates des bars, des boîtes de nuit, la suspensions des rassemblements festifs, l’usage obligatoire des masques, l’utilisation des gels hydroalcooliques, le lavage des mains, le respect de la distanciation sociale dans les lieux publics, marchés, les écoles, églises, transports en communs.
Ailleurs ces mesures ont montré leur efficacité en ralentissant progressivement la propagation du virus.
Plus est l’activité économique continue dans ces pays là.
Christian Ntimbane Bomo
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𝐂𝐨𝐧𝐬𝐨𝐦𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧-𝟒𝟔𝟓,𝟓 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐢𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐛𝐢𝐞𝐫𝐞 𝐞𝐧𝐯𝐢𝐫𝐨𝐧 𝐛𝐮𝐞 𝐚𝐮 𝐂𝐚𝐦𝐞𝐫𝐨𝐮𝐧 𝐞𝐧 𝟐𝟎𝟏𝟗
En Afrique, le Cameroun fait figure de référence en terme de consommation d’alcool.
Toutes les drogues influent sur un « mécanisme de récompense » dans le cerveau. Si, chaque fois qu’une personne consomme de l’alcool, elle se sent bien, cela l’incite généralement à vouloir en consommer de nouveau. Cette caractéristique commune pourrait expliquer pourquoi les gens font une consommation excessive d’alcool.
Comme c’est le cas pour la plupart des drogues, cependant, si vous en consommez régulièrement, votre corps aura besoin de prendre des quantités de plus en plus grandes de la substance pour obtenir le même effet. Ce phénomène s’appelle la tolérance et il peut constituer le facteur contributif final à la dépendance à l’alcool.
Jean-Pierre Du Pont
