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GBAGBO ANNONCE SA CANDIDATURE À LA PRÉSIDENTIELLE ET SOUTIENT LES RUSSES EN AFRIQUE

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a été l’invité de France 24 où il a abordé plusieurs sujets à savoir la gestion Ouattara, la réconciliation nationale, la politique française vis à vis de l’Afrique.

Laurent Gbagbo a fait des déclarations fortes à la faveur de cet entretien exclusif accordé à France 24. Après la création de son parti, l’ancien président n’exclut pas de se présenter à la présidentielle de 2025 si la limite ne vient pas l’en empêcher.  » Il faut limiter les mandats dans un régime présidentiel et présidentialiste comme celui que nous avons et non pas l’âge. Joe Biden est plus âgé que moi », a indiqué Laurent Gbagbo avant d’inviter à la réconciliation nationale. Plus loin il reproche au président Ouattara son troisième mandat.   » Quand on écrit une constitution, quand on écrit une loi, il faut la respecter  » . Le probable candidat à la présidentielle de 2025, refuse de commenter l’actualité liée à la situation politique dans les pays voisins comme la Guinée et le Mali.

Très critiqué par Paris, ce recours de Bamako aux russes ne gène pas Laurent Gbagbo.  » Si les russes viennent coopérer avec un État africain, c’est leur droit et c’est le droit aussi de ces États africains là de les appeler dans une coopération qui leur semblent profitable pour leur pays.

« Le problème du tchad , ce n’est pas mon affaire, le président français fait ce qu’il veut là-bas, c’est son problème(…) », déclare t-il avant de poursuivre : « L’heure d’avoir des bases militaires étrangères dans nos pays est passée, il ya eu plus de 3000 morts dans la crise post électorale, bien plus. Nicolas Sarkozy, fait partie de ceux qui ont bombarder ma maison. Je me suis demandé que vient faire la France dans une affaire de contestation des élections en Côte d’Ivoire? Je ne sais pas s’il voulait me tuer mais , j’ai trouvé dommage qu’on me traite comme un vulgaire délinquant, un malfrat, mais bof !
Je pardonne à tout le monde « .

Laurent Gbagbo dit ne garder aucune rancœur de son passage à la CPI. Quant à la condamnation pour le pillage des coffres de la Banque Centrale des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) lors de la crise postélectorale, Laurent Gbagbo refuse cette condamnation et trouve que « la BCEAO ment, la BCEAO Bouaké, la BCEAO Koroguo  » ont été braqués par les rebelles et c’est Gbagbo qu’on condamne à 20 ans. « Moi je ris  » s’exclame l’ancien président Laurent Gbagbo.

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