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GÉRARD PIQUÉ, PDG ET FOOTBALLEUR LE PLUS INTELLIGENT DE LA TERRE

Ennemi juré du Real Madrid qu’il chambre régulièrement lors de ses sorties médiatiques ou des piques sur des réseaux sociaux, hué systématiquement à chaque déplacement au Santiago Bernabeu, Gérard Piqué  fait pourtant partie de la famille Bernabéu. Pas celle affiliée à Santiago,  mais celle d’Amador Bernabeu , son grand-père, grand supporter du Real Madrid,  qui a d’ailleurs été lui chercher son premier carnet de socio sitôt après la naissance de son petit-fils. Gérard Piqué a donc une carte de socio de la Maison Blanche depuis sa naissance.

Gerard Piqué a 17 mois lorsqu’il fait une chute de 4 mètres depuis le balcon, alors en construction, de sa grand-mère maternelle en courant derrière un ballon. Il va rester dans le coma pendant deux longues journées. Le défenseur du FC Barcelone  en sourit encore aujourd’hui : « Je suis sûr que ça m’a remis les idées en place. C’est en tout cas ce que me dit souvent mon grand-père. »

Parti faire ses classes à Manchester United, Gérard Piqué  y découvre une vie aux antipodes de celle qu’il connaît à Barcelone. Il a de la peine à s’intégrer au  vestiaire mancunien dirigé d’une main de fer par Roy Keane qui lui faisait peur.

En Angleterre où il est installé dans  le quartier luxueux d’Arderley Edge, Piqué va se faire voler quatre fois la parabole installée sur le toit de sa maison. Il s’avérera finalement que l’ouvrier qui lui installait était également celui qui venait la lui chaparder.

Comment Gérard Piqué a donc fait pour se retrouver à Manchester, lui qui aime tant la Catalogne ? Invité à dîner par son grand-père madrilène Amador Bernabéu, Piqué a fait la rencontre de Louis van Gaal à l’âge de treize ans. En serrant la main de l’enfant, l’ex-entraîneur du Barça aurait dit à Piqué qu’il n’avait pas la poigne nécessaire pour devenir défenseur central.

À Manchester, Piqué s’est repassé en boucle des vidéos de Franco Baresi à qui il voulait ressembler en tant que son idole. Mais quand il revient au FC Barcelone, c’est Carlos Puyol qui devient son modèle.

Homme de réseaux, lorsque  le FCB galère à se trouver un nouveau sponsor, c’est Gerard Piqué qui active son carnet d’adresses. C’est grâce à lui seul, que le club catalan a obtenu un chèque annuel de près de 60 millions d’euros de la part de Rakuten, dont il a rencontré le patron à la Silicon Valley.

Plus encore que son amitié avec le big boss du géant japonais d’internet, Piqué entretient une relation étroite avec Mark Zuckerberg. La rencontre date d’il y a quelques années, lors du Mobile World Congress, organisé dans la capitale catalane. Il s ’est également fait passer pour Cesc Fàbregas auprès d’un constructeur automobile à qui il demandait un devis pour une voiture qu’il comptait prétendument offrir à un supporter.

Écrivain dans ses heures perdues, Piqué a écrit et publié un journal de bord intitulé Viajes de ida y vuelta (Voyages d’allers-retours) en 2010. Son père, Joan, a également publié un livre, Duas vidas. Un polar publié exclusivement en catalan et qui fait partie des meilleures ventes de livres en Catalogne. Le daron compte désormais écrire la suite et espère que son histoire intéressera des producteurs d’Hollywood.

Superstitieux, Piqué  entre toujours sur le terrain du pied droit qu’il se strappe toujours depuis son étape à Manchester, porte toujours des maillots manches longues, et ce, quel que soit le temps, et fait trois petits sauts après avoir salué l’arbitre avant les matchs.

Intelligent,  Gérard Piqué est issu d’une famille ayant fait de longues études . Sa mère, Montse, fille d’Amador Bernabéu, est l’une des neurochirurgiennes les plus réputées d’Espagne. Elle travaille aujourd’hui à l’Institut Guttman de Barcelone après être passée par l’hôpital du Vall d’Hebron. C’est elle qui s’est chargée de suivre les évolutions neurochirurgicales de son fils après sa chute du balcon. Marc, le frère cadet de Gérard, étudie à l’institut chimique de Sarria, situé à quelques encablures de l’ancien stade de l’Espanyol Barcelone.

Quand certains de ses coéquipiers flambent avec leurs paies, Piqué se la joue investisseur. Ainsi, depuis 2014, il est le PDG d’une startup spécialisée dans les jeux vidéo et a déjà sorti son premier joujou.

À l’instar de Patrick Bruel, Piqué est un aficionado de poker. Une passion dévorante qui va jusqu’à lui faire débourser 25 000 euros, soit le montant de l’inscription pour participer au High Roller, l’un des tournois européens les plus prestigieux.

Politicien dans l’âme,  Gérard Piqué revendique sa catalanité se retrouve dans les prises de position pour revendiquer l’autonomie de la Catalogne . Ainsi, il se rend dès qu’il le peut à la Diada, la fête nationale catalane, et n’hésite pas à se mouiller en se faisant militant d’un référendum d’autodétermination. Des prises de position qui lui valent un statut de pestiféré en équipe d’Espagne, et qui ont précipité l’annonce de sa retraite internationale.

Toujours au centre des polémiques, Gérard Piqué en crée même quand il ne s’agit pas de la politique et du football. Ainsi, lors d’un vol long-courrier, il s’est fait attirer les foudres  des hôtesses de l’air. En cause, il balançait  au sol les déchets de pipas, refusait  de mettre sa ceinture et envoyait  » chier » l’équipage de bord.

Loin de répondre aux clichés collant aux basques des footballeurs, Gerard Piqué culmine à 140 de QI. Ajoutez-y les 140 du quotient intellectuel de sa compagne, Shakira, et vous obtenez l’un des couples les plus intelligents de la planète terre.

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