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GRAND COMBAT ENTRE AMOUGOU BELINGA, MBARGA NGUELE ET OWONA NGUINI

La chaîne de télévision Vision 4 s’est transformée en arène de règlements de comptes entre les dignitaires de l’ethnie Ekang-Beti. Ça tacle, ça tape sec, ça fait des coups bas. Un spectacle ahurissant volant bien bas. Sur le plateau de l’émission  » Club d’élites » présenté par Jean Jacques Ze, le délégué général à la sûreté nationale Martin Mbarga Nguele, a été livré à la vindicte populaire d’une clique de téléspectateurs apparemment bien coordonnés, intervenant par téléphone.

 

L’hommes d’affaires Amougou Belinga est donc passé à l’acte pour régler ses comptes aux Betis qui, selon lui, sont « paresseux, aigris, sournois  » et jaloux de son succès. Un avis que n’a pas semblé partagé Mathias Éric Owona Nguini present sur le plateau. Pour l’universitaire, ce n’est pas propre aux Betis. La situation serait la même dans toutes les régions du Cameroun.

« Je crois que c’est une question qu’il faut aborder avec beaucoup de subtilité. Il faut à tout prix éviter les stéréotypes. Les conflits qu’on peut voir au sein de cette communauté particulière entre l’élite politico-administrative (qui est dominante) est les autres élites notamment les élites d’affaires, en réalité existent partout. Ce n’est pas spécifique à cet endroit. Vous iriez au Nord vous constateriez les mêmes tensions, vous iriez à l’ouest, vous constateriez les mêmes choses. Evidemment partout la théorie de la jalousie est mobilisée les uns et les autres. Ce sont des discours qui sont très subjectifs (…) les apparences sont trompeuses. Ce n’est parce qu’une élite appartient à l’Ouest », a-t-il déclaré.

Jean Pierre Amougou Bélinga avait fait des commentaires méprisants  sur l’ethnie dont il est originaire  lors la présentation des immeubles qui serviront de siège pour le groupe L’Anecdote.

« La plupart  des difficultés que nous rencontrons viennent de nos frères de la région du Centre. L’Homme beti est foncièrement paresseux, malhonnête, sournois, cynique, méchant », avait-il déclaré avant de lancer une menace aux membres du gouvernement.

« Si je sens encore la moindre provocation, je laisserais ma casquette de patriarche et je demanderais à mes journalistes de faire leur travail et tout leur travail et personne n’oserait m’accuser de fratricide », avait-il menacé.

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