GUILLAUME SORO ANNONCE LA CRÉATION D’UN MOUVEMENT POUR BATTRE ALASSANE OUATTARA
L’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro, fourbit les armes à l’extérieur avant de revenir au pays pour la bataille finale contre son ancien allié, le président Alassane Ouattara.
S’exprimant devant des ressortissants ivoiriens vivant en Europe au cours d’une rencontre dénommée « Je Crush Soro», Guillaume Soro a lancé les hostilités.
« Ceux qui disent que Guillaume a changé, c’est eux qui ont changé de lunettes. Sinon moi depuis l’université, j’ai toujours été accroché d’abord à mes convictions. Je peux me tromper, je suis un être humain. Mais quand je pense que c’est la voie, j’y vais… Je n’accepterai pas la dictature d’où qu’elle vienne, c’est tout », a déclaré Guillaume Soro.
« Moi j’ai osé dire non à Ouattara. De 1960 à aujourd’hui, quel président de l’Assemblée nationale a osé démissionner ? Prenons 2019, quel président d’institutions a osé démissionner ?», s’est-il interrogé.
Samedi soir à Paris, Guillaume Soro a annoncé l’avènement d’une plateforme dénommée « GPS », censée regrouper les différents mouvements créés par ses partisans en prélude à la présidentielle de 2020.
« D’ici septembre-octobre, quelque chose se passera et je vous demande de vous mobiliser parce que nous devons rassemble nos forces (pour) changer les choses en Côte d’Ivoire », a annoncé Guillaume Soro, évoquant le terme « GPS » pour désigner le mouvement qu’il va mettre en place pour arriver au pouvoir et « changer les choses en Côte d’Ivoire ».
« On vous invitera à embarquer dans le GPS. Embarquons ensemble (…), rassemblons-nous pour bâtir la nation ivoirienne », a lancé Guillaume Soro, qui dit travailler depuis « quatre ans » à l’élaboration d’un « programme de gouvernement ».
« Nous sommes en train de peaufiner notre programme et je suis très à l’aise parce que si nous gagnons l’élection en 2020, dès le lendemain je saurai exactement ce qu’il faut faire », a ajouté Soro, révélant même avoir « opté pour la social-démocratie » en vue de « mettre l’être humain au cœur de (sa) politique ».