GUILLAUME SORO VIENT AU SECOURS D’ALASSANE OUATTARA
Suite à sa disparution des radars, le Bureau information et presse de l’armée (BIPA), renseigne que, le contact a été perdu vers 2h du matin (locale et GMT) alors que « l’appareil était aux environs de Ferkéssedougou et en direction de Korhogo », respectivement à 612 km et 569 km d’Abidjan.S’est-il craché? Difficile de le confirmer mais, de l’avis du BIPA, « l’appareil se serait, a priori, crashé et les recherches sont en cours pour le localiser »
Et c’est ici que Soro fait une proposition depuis son lieu d’exil. « Il y a quoi encore là-bas ? ou bien de rentrer en Côte d’Ivoire pour aller chercher hélicoptère aussi ? je suis né au village, je connais tous les recoins là ! ou bien ? », a-t-il écrit sur sa page Facebook.
Rappelons que, le 14 octobre 2017, un avion avait affrété par l’armée française dans le cadre de l’opération Barkhane de lutte antiterroriste au Sahel. L’appareil s’était écrasé à Abidjan, tuant quatre Moldaves et blessant six autres personnes dont deux ressortissants français.
« Un hélicoptère de l’armée ivoirienne, en mission de reconnaissance sur la ligne frontalière nord, a perdu tout contact avec la station de contrôle, vers 02 h du matin, dans les environs de Ferkessédougou et en direction de Korhogo. Les recherches sont en cours pour localiser l’appareil qui, à priori, se serait crashé. Les précisions vous seront communiquées ultérieurement », rapporte un communiqué, en date du vendredi 10 septembre 2021, signé du chef du Bureau d’information et de presse des armées (Bipa) ».
En 2017, l’armée ivoirienne s’est dotée de ces hélicoptères de combats, fabriqués en Russie et largement employés dans la guerre d’Afghanistan, pour reconstituer sa flotte détruite en 2004.
Un appareil s’est crashé en décembre 2019, à Bouaké, sans faire de blessés.
En mars 2020, un autre appareil du même type s’est écrasé à l’aéroport d’Abidjan, faisant cette fois-ci deux blessés.
