HAMADOU ABDOURAMAN BABBA PRÉSENTE SA DÉMISSION DE LA FECAFOOT
Afin que nul n’en ignore !
Je vous présente ci-dessous ma lettre de démission de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) datée du 22 juin 2011, il y’a donc un peu plus de onze ans.
La FECAFOOT était alors dirigée par un « nordiste », Monsieur Iya Mohammed.
Pour ceux qui ne le savent pas, Monsieur Iya Mohammed est le père fondateur de la FECAFOOT moderne, celui qui a fait de la FECAFOOT une institution crédible.
Sous sa présidence, la FECAFOOT est partie du NÉANT vers les cimes.
Il a doté la FECAFOOT d’une administration, d’un budget et d’un manuel de procédure comptable et financière. Le budget de la FECAFOOT était passé de zéro à plus de 5 milliards de francs CFA pour certains exercices…
Sous la présidence de M. Iya Mohammed, le Cameroun a notamment remporté deux CAN (2000 et 2002), la médaille d’or aux Jeux Olympiques (Sydney 2000) et a été le premier et l’unique pays africain, à ce jour, à disputer une finale d’une compétition majeure de la FIFA (Coupe des Confédérations 2003 en France).
Pendant près de 10 ans, en matière de football, le Cameroun a été premier en tout sur le continent africain, au point où la FIFA sollicitait notre avis sur toutes les réformes qu’elle voulait introduire en Afrique.
C’est donc un honneur et une grande fierté d’avoir participé à cette belle aventure, d’abord comme Chef du projet « e-FIFA Progam » ensuite comme Chef du Département de la Communication de la FECAFOOT et parfois au premier plan, en tant que responsable de l’administration fédérale et Directeur du Cabinet du Président de la FECAFOOT. Mais cela ne m’a pas empêché de marquer mon désaccord quand cela était nécessaire et de démissionner quand cela s’était imposé à moi.
Tout ce rappel pour dire à ce « ministre » et à ceux qui se comportent comme lui, que le combat pour la sauvegarde des intérêts du football camerounais que je mène en compagnie des acteurs de ce football issus de toutes les régions du Cameroun, n’a rien à voir avec l’ethnie et la tribu.
Toutes mes salutations à tous ceux qui sont, malgré tout, restés dans un élan républicain.
Abdouraman Hamadou Babba