C’est à Bohicon, une commune du Bénin située dans le département du Zou que le drame s’est déroulé ce vendredi 21 août.
Un homme, exerçant comme directeur d’école à mis le feu dans la chambre où dormaient ses cinq enfants . Les flammes ont ravagé la pièce au point où 03 des filles sont mortes. Les voisins témoignent d’ailleurs que ce sont ces flammes qui les ont alertés :
« Quand je suis arrivé, j’ai vu les enfants couchés par terre, ils étaient brûlés au second degré. » J’ai alors appelé les sapeurs-pompiers et ensemble ont a procédé à l’évacuation de ces derniers, » a déclaré un témoin.
Dans cette incinération réalisée par ce chauve, il y a eu trois morts. Deux filles et un garçon. L’une des filles était domestique chez lui. La seconde fille et le garçon sont bel et bien des enfants du couple.
L’auteur du drame se nomme Gbaguidi ( photo ). Il traîne au pied une grosse plaie mal soignée attaquée par la gangrène. Le diabète dont il souffre n’a pas arrangé les choses. On a dû lui amputer le pied. Il doit se déplacer avec prothèse. Entre temps il aurait perdu l’usage du bâton de commandement du dessous du pantalon communément appelé « zorba » au Bénin . Il serait donc devenu impuissant.
Pendant ce temps, son épouse serait plutôt joueuses . Néanmoins, elle a toujours pris soin de son mari dans sa galère selon les temoignages. Elle se serait même endettée. Mais des rumeurs seraient parvenues aux oreilles du mari chauve que sa femme le trompe. Aveuglé par la jalousie et se sentant humilié , il était devenu agressif. Il va finir par mettre ses menaces à exécution. Son acte était prémédité. Il aurait confié au témoin de leur mariage vouloir exterminer toute la famille pour avoir la paix à defaut d’un testament. On va l’en dissuader. Mais les sorties de sa femme et les rumeurs de sa probable infidélité ont fini par lui faire perdre raison.
Le jour du drame, il est rentré avec de l’essence. Interrogé sur l’usage qu’il entend en faire, il a confié vouloir charger le réservoir de sa Rav4. Par mesure de prudence, il a été conseillé à la femme de quitter la maison. Chose qu’elle finit par faire sur insistance du voisininage, mais sans que monsieur ne sache. Ses enfants ont estimé que papa ne leur ferait rien, refusant de suivre leur maman. Erreur. Vers 1h du matin il va demander la position de sa femme à sa grande fille qui va lui dire que leur maman était dans la chambre avec eux. En pleine nuit, il asperge la chambre d’essence, met le feu, bloque la porte de l’extérieur et va s’assoir aux toilettes. Enfer!
Alertés par les cris de détresse, les voisins accourent. L’époux jaloux lui-même n’a pas été épargné par le feu. Il veut se jeter au puits. Mais est arrêté dans son élan de faux suicide. Au moment où les voisins parviennent à défoncer la porte, la domestique avait déjà succombé. L’hôpital de Goho qui a reçu ses deux enfants brûlés au 3e degré a dû les convoyer sur l’hôpital de Zagnanado. Ils sont morts sur le chemin de l’hôpital. Lui même transporté a l’hôpital a appris avec déception que sa femme n’était pas dans la chambre qu’il a incendiée.
A en croire d’autres témoignages, le père de famille aurait appris qu’il n’est pas le véritable géniteur de ces cinq filles ce qui l’a poussé à aller acheter de l’essence à quelques kilomètres de la maison. Deux autres enfants qui ont survécu restent dans un état très critique.