Il Y A 30 ANS, LE PRÉSIDENT AHMADOU AHIDJO DÉCÈDAIT AU SÉNÉGAL

Le 30 Novembre 1989,le Premier Président Camerounais AHMADOU AHIDJO décédait à Dakar au SÉNÉGAL.

Exilé depuis Juillet 1983,AHMADOU AHIDJO aura vécu ses dernières heures à DAKAR,après avoir vécu en FRANCE.

Ce jeudi 30 Novembre 1989,AHMADOU AHIDJO passe une journée ordinaire dans sa maison située sur la corniche de Dakar,le long de l’océan Atlantique.Sa femme,GERMAINE,et ADAM MATÉ ancien étudiant en médecine et ami de la famille,sont à ses côtés.Ils veillent sur l’ancien Président du Cameroun qui,depuis janvier,à la suite d’une chute dans sa salle de bain,souffre de paralysie partielle des membres inférieurs et ne peut plus se déplacer seul.

L’ambiance est plutôt morne.À 15 heures,un repas lui est servi.Il s’allonge ensuite,en attendant qu’ADAM MATÉ vienne lui prodiguer ses soins. Sa femme lui demande s’il souhaite qu’on lui redresse le lit.AHIDJO ne répondra JAMAIS.Il vient d’être FOUDROYÉ par une CRISE CARDIAQUE. Ilest 17 h 30.

Quelques heures plus tard,à YAOUNDÉ,un communiqué LACONIQUE annonce le décès de l’ancien Chef de l’État du Cameroun sur les ondes de la radio télévision.

N.B.: En 1984,Paul Biya à qui AHIDJO a remis le pouvoir ,condamne son prédécesseur À MORT par CONTUMACE parce que celui-ci (PAUL BIYA ) annonce la découverte d’un complot qu’aurait instigué le père de la NATION CAMEROUNAISE, c’est-à-dire, la mise à mort de celui qui lui laissa un pays PROSPÈRE, fier de vivre et jalousé de part le monde pour ses potentialités.

Il faut le dire sans eau à la bouche que BIYA aurait inventé un FAUX coup d’État pour écarter les hauts commis de l’Etat nordistes de l’appareil gouvernemental.

Aucun Camerounais délégué par le gouvernement en place n’avait assisté à son enterrement. Même pas l’ambassadeur du Cameroun à Dakar au Sénégal .

La dépouille de Mr AHIDJO n’est toujours pas rapatrié au Cameroun faute d’AUTORISATION.

• Une pensée pour l’homme
Et je prie le monde entier de faire une invocation pour lui ce jour et chaque fois que c’est possible.

Haman Cameroun
Depuis le SUD-CAMEROUN.

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Dakar : 30 ans Ahidjo y repose ; un cadavre victime d’un égo présidentiel excessif. Son excellence El Hadj Ahmadou Ahidjo, ex-Président de la République Unie du Cameroun, Chef de l’Etat a commis, ironie du sort, un grand crime celui d’avoir par respect de la Constitution d’alors et des institutions transmis le pouvoir à son successeur constitutionnel qui en retour en veut à ses restes jusqu’aujourd’hui.

Ahidjo est mort il y a 30 ans jour pour jour. Le dédain du Président actuel vis-à-vis d’une dépouille dont l’épouse est gardienne loin du Cameroun et revendique, à juste titre, avec raison, à cor et à cri, le rapatriement sur le sol natal.

Car, il faut le rappeler tant du point de vue naturel que du point de vue institutionnel, c’est une obligation, un devoir et un acte moral que l’Etat du Cameroun s’occupe des obsèques de celui qui fut son premier Président. Hormis la rancune tenace et personnelle du successeur d’Ahidjo, il n’y a rien qui constitue un obstacle à ce rapatriement. Ce qu’il est sûr c’est que la famille du défunt et tant de camerounais fidèles à sa mémoire à jamais poseront sur la table l’organisation des obsèques officielles de ce grand homme d’Etat et illustre personnage qui est mort pour le Cameroun. Paix à ton âme, cher Président. Reconnaissance éternelle.

IBM.

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MADAME AHIDJO N’A PAS TOUJOURS REÇU SA PENSION DE VEUVE D’ANCIEN PRÉSIDENT

Le machiavélisme de Paul Biya concernant la dépouille du premier président de la République du Cameroun Ahmadou Ahidjo, mort le 30 novembre 1989 à Dakar, Sénégal, où il est inhumé dans un carré du cimetière musulman de Yoff. Selon Me Alice NKOM, dans l’émission télévisée « La Vérité en Face » sur EQUINOXE TV Mme Germaine Ahidjo, n’a pas toujours eu sa pension de veuve, d’épouse d’ancien président comme le prévoit les textes du Cameroun, même pas un franc, elle dit avoir piloté le dossier, qui est resté lettre morte à la présidence de la République…

Paul Biya accuse son prédécesseur Ahmadou Ahidjo, d’être l’instigateur du putsch avorté de 1984, le premier président du pays avait été condamné à mort par contumace et s’était réfugié au Sénégal.

Germaine Ahidjo sa veuve a toujours souhaité des funérailles officielles pour son défunt époux, elle s’est heurtée à une fin de non-recevoir de la part de l’actuel président camerounais Paul Biya.

Daniel Essissima