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INTERDICTION D’IMPORTER LE RIZ DE QUALITÉ DOUTEUSE EN CÔTE D’IVOIRE, PENDANT QU’ON COMMERCIALISE LES PRODUITS PÉRIMÉS AU CAMEROUN

Qui défend les consommateurs au Cameroun ? La découverte des produits périmés de plus de cinq ans ont été découverts dans un garage à Yaoundé. D’autres sont entassés dans des domiciles privés. Les dates de péremption sont modifiés sur plusieurs produits dont les chocolats et autres denrées alimentaires. Un vrai laisser aller au Cameroun où le scandale sur le riz dit en plastique a été étouffé sous prétexte qu’il n’existe pas de faux riz. Et pourtant, le faux riz est interdit dans d’autres pays africains.

La Fondation camerounaise des consommateurs(FOCACO) est entrée en contact avec la FACACI (Fédération des associations de Consommateurs actifs de Cote d ivoire) pour connaître les raisons de cette interdiction.
La Focaco exhorte les autorités camerounaise à plus de vigilance.

Rappel des faits. Un navire est arrivé sur les côtes africaines au début du mois de janvier, en Guinée plus précisément. Sa cargaison contenait alors 14 000 tonnes de riz indien et 22 000 tonnes de riz birman en provenance de la ville de Yangon et propriété d’Olam. Une partie de la marchandise – le riz indien – débarquait en Guinée sans qu’un litige ne surgisse. il semblerait que sur les 22 000 t de riz birman, 3 900 t aient été également livrés à des acheteurs guinéens.

Le navire Ocean Princess a alors pris le chemin du Togo, arrivant à Lomé le 6 janvier pour écouler le reste de sa marchandise. Mais les autorités ont empêché le navire de débarquer, un scandale qui dure jusqu’à aujourd’hui. Les autorités togolaises déclaraient que les normes phytosanitaires de la cargaison de l’Ocean Princess ne répondaient pas aux normes du pays.
Le navire a donc repris son chemin le 21 janvier. Il semblerait qu’il soit resté un long moment en mer avant de débarquer à Abidjan le 11 mars. Les tests en laboratoire effectués, le riz a été jugé «non conforme à la norme ivoirienne »

Dans le cadre de cette fameuse enquête du riz birman avarié en Côte d’ivoire, le ministre ivoirien du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, a décidé samedi 28 avril d’interdire au vendeur de ce riz avarié, le géant de l’agroalimentaire Olam International, d’exporter du riz en Côte d’Ivoire pour une durée de 12 mois.

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