JEAN DE DIEU MOMO ACCUSE MAURICE KAMTO D’AVOIR INCENDIÉ LA SONARA
Alors que Mark Bareta et d’autres leaders du mouvement sécessionniste de l’État imaginaire de l’Ambazonie publient des communiqués et vidéos sur Facebook pour revendiquer l’incendie de la SONARA par les » Black Cats », le parti politique du ministre Délégué à la Justice Jean de Dieu Momo, sans attendre les conclusions de l’enquête diligentée par le gouvernement camerounais, attribue déjà cet acte au parti MRC du président Maurice Kamto, détenu avec ses collaborateurs à la prison Princincipale de Yaoundé depuis fin janvier 2019.
Ci-dessous l’intégralité de la réaction de Jean De Dieu Momo
« COMMUNIQUE DE PRESSE DU PADDEC:
VEHEMENTE CONDAMNATION DES MARCHES SUBVERSIVES DU MRC.
Dans la nuit du vendredi 31 mai au 01 juin 2019, autour de 21 h 45 min, une explosion s’est produite dans la zone de fractionnement des essences de la Société Nationale de Raffinage (SONARA) à Limbé, une unité de production partie en fumée; un fait de hasard ou savamment planifié? Toujours est-il que cet autre sinistre épisode se produit étrangement à quelques heures seulement avant les marches dites blanches organisées par le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Ce parti prêt à tout pour renverser les institutions de la République aurait-il l’intention d’appliquer la stratégie de la terre brûlée, de « forcer » les jeunes non avertis à le suivre dans sa démence jusqu’au-boutiste dans la rue ? Après la déprédation des installations de la Cameroon Development Coorporation (CDC), le tour a été celui de la SONARA. Cela ne doit-il pas attirer notre attention a tous sur les rationalisations des auteurs de ces actes?
En effet, il est à observer que le MRC, dans le bras de fer qu’il a engagé avec le gouvernement camerounais a choisi d’organiser ses manifestations illégales (car interdites, suivant la loi, par les autorités compétentes), sur deux jours ; les 1er et 08 juin 2019 ; un choix aléatoire ?
Pour le Paddec, il y a de moins en moins lieu de douter de ce que le MRC, en accointance avec les entrepreneurs du chao de l’ « Etat » virtuel ambazonien, « Etat » mort avant d’être né, jouirait du soutien de ses partenaires étrangers, aux rangs desquels des puissances étrangères (qui jettent sur les richesses du Cameroun, un regard de convoitise), pour perpétrer ce type d’ignominieuse bassesse. Ces puissances qui ont les moyens de leurs politiques, pourraient investir ainsi dans cette entreprise, ayant en conscience, qu’elles récolteraient grassement les retombées de leurs actions, avec l’installation à Etoudi, de leur faire-valoir, après avoir réussi à renverser les institutions de la République.
Renverser les institutions de la République ! Le mot est dans la bouche de tous les marcheurs reunis du MRC comme étant l’objectif suprême de ceux-ci.
C’est sans aucun doute possible l’objectif premier dudit parti politique depuis le départ. Son président a parfaitement conscience qu’il faut jouir d’un soutien populaire qui lui fait défaut et dont seul le Président Biya, jusqu’ici, peut s’en orgueillir, pour gagner une élection présidentielle au Cameroun. Il pourrait orchestrer avec certains aventuriers d’ici et d’ailleurs, aidés en sous main par des puissances étrangères ou coachés par celles-ci, tenter de provoquer une révolte populaire dans le vain espoir de s’accaparer du pouvoir par la force. Ces agitations et agissements du MRC quoi que improductives pour l’instant, sont tout de même nuisibles et sont d’ailleurs frappés du sceau de l’illégalité, car violent toutes les règles qui régissent les partis politiques au Cameroun et notamment la loi du 19 Decembre 1990. Par ailleurs le Paddec considère que ces manifestations sont des actes de guerre contre l’Etat du Cameroun, au regard de leur caractère planifié et synchronisé et des écrits des militants de ce parti dans les réseaux sociaux.
Au regard de ce qui précède, le Paddec :
-condamne avec la dernière énergie, ces attaques insurrectionnelles synchronisées par le MRC dont l’unique volonté du reste avouée par ses partisans est celle de remettre en cause l’ordre établi, de rendre le pays ingouvernable, de renverser le régime et les institutions de la République;
– demande avec force la dissolution pure, simple et immédiate de cette entreprise criminelle de l’inimitié, de la désobligeance, de l’antipathie et du chaos, constituée sous le vocable abusif de parti politique.
Ps : Le Paddec réaffirme son soutien au Président Paul Biya et rappelle que le Cameroun nous appartient à tous et nous avons chacun le devoir de le préserver, de le protéger et de le défendre de toutes nos forces.
Le Cameroun n’est pas la chasse gardée ni la propriété exclusive d’un groupuscule d’agitateurs impénitents en mal de publicité ou de pouvoir.
Pour le Paddec
Le Président
Me Momo Jean de Dieu »