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JEAN DE DIEU MOMO, LE MINISTRON EN CALEÇON LE PLUS CON

Comme le nègre de maison, comme le dindon de la farce, comme le clown du village, comme le bout en train ( au sens péjoratif bien sûr).
Ce personnage est malheureusement dans son rôle comme le disait subtilement le professeur Maurice Kamto.

C’est le clown utilisé par un système pour peindre dans l’imaginaire commun le bamiléké comme l’idiot, le petit chien de cirque qui balance son popotin pour faire rire l’aristocratie.

Voilà le rôle qu’un père de famille a accepté de jouer pour une petite chaise de ministre délégué. Exactement comme quand on donne quelque croquette au chien après sa prestation.

Voilà un homme, (qui plus est), est un homme d’État du Cameroun ( que ne doit-on pas entendre dans ce pays).

Bas qu’une semelle. Tellement sot qu’on comprend à première vue qu’il est dépourvu de la moindre sagesse.

Il aboie partout. J’ai même appris qu’il aurait appartenu à une commission de droit de l’homme.

Et pourtant il est incapable de s’indigner face aux humiliations, aux traitements dégradants subis par ses compatriotes.

Au contraire il les tourne en dérision. S’en moque. C’est tout un ministre délégué à la JUSTICE en plus.

Je suffoque quand j’entends certains essayer de le comparer au président Maurice Kamto.

Hervé Makon

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« Avec Jean de Dieu Momo, le personnage est ainsi devenu un être réellement politique: Momo est devenu ministre, croit-on, pour prendre la place de Kamto, que non. Le jeu de la substitution tribale ici veut qu’il prenne plutôt la place de ce qui était un stereotype: Jean Djeuga, Jean-Miche Kankan, et bien sur Tchenguen de ‘Trois prétendants, un mari’. Il se passe que le stereotype est aussi violent que le personnage qui vit son humiliation dans l’autodénigrement.

Le rire de la république déjà formatée par la pièce ‘Trois prétendants, un mari’, pièce aux programmes, formate par Jean-Miche Kankan, personnage de comédie populaire, formate par l’élection présidentielle de 2011, retrouve dans Momo, ce qui était encore un potentiel comique. Et il éclate de rire. Il rit de chacun des gestes de Momo. Il rit de ce que Momo fait, de sa démarche, de sa danse, bref, du personnage qui est le stereotype déjà inscrit dans la culture publique. » explique Patrice Nganang écrivain et professeur d’université américain et auteur du Best-Seller « La saison des prunes ».

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