JEAN DE DIEU MOMO PRÉSENTE LE BILAN DE PAUL BIYA SUR L’HOMOSEXUALITÉ, LA POLYGAMIE ET LES SECTES
S’il vous plait dites au ministre MOMO qu’il m’a tué de rire aujourd’hui. Dites lui que jusqu’à présent, je ris continue à rire.
J’avais déjà dit que l’un des exercices le plus difficile au monde est de souvent demander le bilan de gouvernance du régime du RDPC.
TOUT s’y passe comme si en chaque début d’année, un budget n’est pas voté, avec des projets bien précis qui doivent être réalisés.
VOICI LE BILAN DU GOUVERNEMENT SELON LE MINISTRE JEAN DE DIEU MOMO:
M. OBAMA : « Vous êtes entré au gouvernement le 04 janvier, avec Dion NGUTE comme premier ministre. C’était le premier challenge du président Biya après sa réélection : avoir un gouvernement qui satisfasse et qui réponde aux attentes des Camerounais. Il y a un message : anciens, jeunes et des aînés comme vous qui arrivez ; est-ce que ce gouvernement a répondu aux attentes des Camerounais ? »
M. MOMO : « Je pense que oui, si j’en juge par l’engouement n’est-ce pas ? Vous savez que je suis un ministre qui est régulièrement sur les réseaux sociaux… Sur l’engouement des internautes… »
M. OBAMA: « On peut avoir l’impression que vous êtes plus présent sur les réseaux sociaux qu’au gouvernement hein. »
M. MOMO : « Parce que euuuh… Effectivement moi je travaille très tard. Je travaille, je dors un peu, je travaille beaucoup. J’ai appris ça du temps de l’université. Nous faisions ce qu’on appelle « aller au front ». On partait carrément au campus, on y passait toute la journée à préparer nos examens ; et puis, on rentrait le matin à 7 heures. Donc j’ai appris à économiser mon temps, à tenir vraiment sur mon temps, à savoir que euuuh…. L’homme vit très peu longtemps et donc, qu’il faut maximiser le temps que nous avons à vivre ; et que dormir trop, c’est mourir beaucoup plus…»
M. OBAMA: « On a très peu de temps, monsieur le ministre. Si on vous demande d’énumérer rapidement les actes fort positifs, posés par le gouvernement… Lesquels ?»
M. MOMO: « D’abord : euuuh… La nomination des membres du gouvernement, y compris moi. Cela a démontré aux euuuh… Aux populations… À une certaine population que le président de la République peut nommer n’importe qui ; c’est-à-dire qu’on n’a pas besoin d’un parrain pour arriver ; qu’on n’a pas besoin de passer par des sectes. Il a démontré que tout ce que nous racontions dans l’opposition à savoir qu’on entre au gouvernement parce qu’on est dans les sectes : rose croix, franc maçon, que c’était faux. Il a démontré que les choses qu’on dit que, il faut être dans l’homosexualité, pour être au gouvernement, que c’est faux. Et je découvre que, tout ce qu’on dit que les membres du gouvernement sont dans l’homosexualité, que c’est archifaux. »
M. OBAMA: « Avez-vous vu ? »
M. MOMO: « Oui bien sûr, puisque je suis avec eux, je suis avec ces gens-là, d’accord ? Donc, je ne peux pas aaaaah, écoutez, vous ne pouvez pas penser que vous pouvez jetez l’opprobre sur les gens simplement de cette façon. »
M. OBAMA : « Si on revenait sur les actions… »
M. MOMO: « Je suis là, je suis sur les actions. Donc ça été un moment fort deeee, deeee, deeee, de démystifier ce que eeeeh, ce queeeee, ces fausses croyances… »
M. OBAMA : « Donc vous êtes un éclaireur…. »
M. MOMO: « Je suis la preuve qu’on peut partir de nulle part, parce que je suis quelqu’un qui arrive dans le gouvernement sans que qui que ce soit m’ait tenu la main…»
M. OBAMA : « D’accord, c’est compris. Au-dela du gouvernement, quelles sont les autres actions ? Le président est attendu dans la résolution de la crise.»
M. MOMO: « Effectivement, tout le monde le sait. Je le disais dès l’entame de mon propos que la crise là, on ne peut pas être dans un foyer, comme nous sommes en polygamie, sans que un lit n’ait des problèmes. Nous sommes dans une polygamie de dix régions, donc dix lits, dix foyers. Quelquefois, il peut arriver qu’un lit soit mécontent. Et le chef de famille regroupe cette famille-là autour de ce qu’on a appelé : « grand dialogue national », pour voir pourquoi précisément ce lit est en colère ; pourquoi il crie que ses enfants ne mangent pas à leur faim. Et donc, c’était ça un acte fort que…»
JE SUIS SORTI EN RIANT AUX ÉCLATS. LE MINISTRE MOMO M’A BOUSILLÉ LES CÔTES AUJOURD’HUI.
ELOUNDOU