JERRY RAWLLINGS INTERPELLE LE MONDE SUR LA SITUATION AU CAMEROUN ET AU TOGO
Le monde va-t-il continuer à détourner le regard alors que la situation au Togo et au Cameroun se dégrade sous le poids de la douleur, du sang et de la terreur?
Si le monde peut devenir si insensible et immunisé contre le destin des Palestiniens; Les vies noires en Afrique ne peuvent rien attendre de moins inhumain.
Si un ami proche et un allié de personnalités du gouvernement américain, comme le président Trump et son équipe, peuvent abattre sans ménagement une personnalité aussi connue dans leur consulat saoudien dans un pays résistant à l’intransigeance et à l’impunité du gouvernement israélien, une telle atrocité crée une ouverture. et permet aux autres dictateurs de faire un peu moins de sauvagerie à un plus grand nombre de personnes appartenant à des groupes ethniques différents dans nos régions du monde.
Un seul gouvernement suffit pour s’en tirer, et d’autres, cherchant la possibilité de libérer un peuple déjà assujetti, en profiteront et le terroriseront également.
Des pays comme l’Allemagne, le Vatican, la France et les États-Unis ayant beaucoup d’influence sur ces pays ne vont-ils pas intervenir même s’ils ne le condamnent pas publiquement? De quelle autre manière les nations civilisées montreront-elles au monde qu’elles sont sérieuses au sujet du meurtre de Khashoggi?
Il est également temps que le bureau du Secrétaire général de l’ONU cesse d’accepter des hypocrites insensibles de sang-froid, dont l’occupation favorite frappe et se plie à leurs ambitions politiques tout en évitant le sang et la douleur de leurs parents et amis.
Les élections démocratiques occidentales monétisées dans notre monde ne nous donnent pas toujours le meilleur. Le meilleur cependant de l’intellect et de la sagesse fondés sur l’humilité, l’intégrité et la compassion peut toujours être trouvé en abondance sur notre continent et doit simplement être sélectionné.
Le moment est venu pour l’Occident de cesser d’éviter les patriotes africains. Ne soyons pas intimidés par la conviction des patriotes africains et ne nous sentons pas menacés par ceux-ci. Nous en avons marre des intellectuels perçus qui agissent à la place des autres et d’eux-mêmes, mais de leur propre espèce.
Plus insultant pour les sensibilités de l’Africain est la connaissance que
certains d’entre eux sont des protégés de chefs manqués devenus maîtres de l’œuvre et défilant sans vergogne dans les demeures présidentielles et les bureaux qui concluent des marchés pour le compte d’intérêts corporatifs contraires au continent.
JJR