JOE BIDEN ANNONCE L’APOCALYPSE NUCLÉAIRE : » POUTINE NE BLAGUE PAS »
Le président américain Joe Biden est très inquiet et a mis en garde jeudi 6 octobre contre un risque d’« apocalypse », pour la première fois depuis la guerre froide, en raison des menaces d’employer l’arme nucléaire par la Russie, dont les troupes sont mises sous pression par la contre-offensive ukrainienne. Joe Biden a dit s’interroger sur une porte de sortie pour son homologue russe Vladimir Poutine.
« Comment peut-il s’en sortir ? Comment peut-il se positionner de façon à ne pas perdre la face ni perdre une portion significative de son pouvoir en Russie ? » s’est questionné le président américain lors d’une collecte de fonds à New York.
Vladimir Poutine «ne plaisante pas quand il parle d’un usage potentiel d’armes nucléaires tactiques ou d’armes biologiques ou chimiques, car son armée, on pourrait le dire, est très peu performante», a encore jugé le président américain.
Vladimir Poutine a fait une allusion à la bombe atomique dans un discours télévisé le 21 septembre. Il s’était dit prêt à utiliser « tous les moyens » dans son arsenal face à l’Occident, qu’il avait accusé de vouloir « détruire » la Russie. « Ce n’est pas du bluff », avait-il assuré.
« Nous n’avons pas été confrontés à la perspective d’une apocalypse depuis Kennedy et la crise des missiles cubains » en 1962, a alerté jeudi le président américain. Selon les experts, une attaque atomique emploierait probablement des armes nucléaires tactiques plus petites en charge explosive qu’une arme nucléaire stratégique. Mais Washington considère que même une frappe nucléaire tactique pourrait déclencher une conflagration plus large.
Moscou a fustigé jeudi des propos de Volodymyr Zelensky qui a évoqué lors d’une interview des « frappes préventives » de l’Otan contre la Russie, poussant le Kremlin à dénoncer un « appel à débuter une nouvelle guerre mondiale avec des conséquences monstrueuses et imprévisibles ».
Kremlin a dénoncé un « appel à débuter une nouvelle guerre mondiale avec des conséquences monstrueuses et imprévisibles ». La présidence ukrainienne s’est fendue d’un message expliquant que les propos du président ukrainien ont été mal compris et qu’il parlait de sanctions et non de frappes nucléaires.