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KAGAME CONSTRUIT LES LOGEMENTS AUX PAUVRES, CONDÉ DÉTRUIT

Sur ces images, des Guinéens humiliés, entrain de pleurer . Des pauvres désespérés couchés par terre, ne sachant où aller se réfugier. Les mères, les sœurs, les femmes, les filles, les garçons, les frères, les pères, des familles entières jetées dehors. Et cela ne semble pas émouvoir le gouvernement  guinéen qui reste dans le déni perpétuel de la vérité et qui est persuadé qu’il applique la loi.

Les membres du régime et les supporters  d’Alpha Condé sont  à l’abri de tout ça dans leurs petites closeries intérieures, leurs petites zones de conforts. Ils ne peuvent pas expliquer pour quels impératifs  Alpha Condé a ordonné la destruction des maisons de Kaporo. En quoi l’occupation en règle de ce domaine public par certains habitants de Kaporo gênait le fonctionnement de l’Etat ? En quoi les habitations détruites à Kaporo gênaient Alpha Condé dans sa gouvernance et l’émergence des poubelles en Guinée ?

Depuis 2010 qu’Alpha Condé  parle des logements sociaux en Guinée  combien de ces logements a-t-on vu sortir de terre comme des termitières ?

Pendant ce temps, au Rwanda qui a connu la guerre civile en 1994, Paul Kagame est entrain de loger gratuitement les pauvres dans des logements sociaux. Les pauvres rwandais ont tout juste besoin de signer un accord leur interdisant de vendre ou de louer les maisons dans lesquelles ils sont installés.

Ces maisons  font partie des promesses du président Paul Kagamé, d’ici 2024, aucune famille ne sera plus dans la catégorie d’indigents : Une famille, un logement. Progressivement, des familles sont recasées dans des logements sociaux construits par le gouvernement. Pour entrer en possession de sa clé, il faut simplement signer un document certifiant que le local ne sera jamais vendu, ou mis en location. Les maisons sont équipées de 2 matelas, un stock de nourriture, des meubles de salon.

Jamais un pays d’Afrique francophone ne recopiera cet exemple. Ces dirigeants préfèrent plutôt détruire les maisons des pauvres sous prétexte que ce sont les domaines de l’État, ou alors des zones inhabitables que plus tard, ils revendent.

J. RÉMY NGONO

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