KAMTO ACCUSE BIYA DE COMMUNAUTARISME ET DEMANDE UN RÉFÉRENDUM POUR LE FÉDÉRALISME
Alors que le débat sur la forme de l’Etat fait plus que jamais débat, le parti de l’opposant numéro 1 Maurice Kamto, estime qu’il faut solliciter l’avis de tous les Camerounais à travers un référendum.
» Quant à la question de savoir quelle est la position du Mrc sur la forme de l’État:
Le MRC est d’abord pour une république où la citoyenneté est la seule identité et la diversité culturelle un patrimoine commun à préserver et à partager en toute fraternité.
Quand au débat sur le fédéralisme, la décentralisation ou encore l’État unitaire
Le MRC pense qu’après tant de tiraillements et même de sang versé, il faudra à travers un référendum solliciter l’avis du peuple souverain. Même si pour le MRC aujourd’hui le fédéralisme s’impose comme la solution pour une sortie des crises multiformes qui minent notre société », dit un communiqué du MRC.
Hier, Maurice Kamto a fait une sortie pour accuser le chef d’État Paul Biya d’être auteur des replis identitaires et communautaristes qui mettent en péril l’unité nationale. Il s’appuie sur les deux dernières lettres de condoléances attribuées au président de la république suite aux décès de deux généraux de l’armée camerounaise. Ci-dessous la sortie de Maurice Kamto :
« Suite au décès en mars 2020 de Manu Dibango, M. BIYA a présenté ses condoléances à la « communauté Sawa», s’agissant pourtant d’un monument national. On avait alors cru à une inattention ponctuelle. Que nenni ! Il a récidivé lors du décès d’officiers généraux de l’armée.
Par rapport au Général de Corps d’armée NGANSO SUNJI, M. BIYA a noté que “le département du Ndé et la région de l’Ouest viennent de perdre un fils distingué” et présenté ses condoléances à la “communauté Bagangté.
S’agissant du Général de Corps d’armée OUMAROU DJAM YAYA, M. BIYA note que « sa disparition constitue une grande perte pour le département de la Bénoué, la région du Nord, … » ! Inattention ? Je crains que derrière cela il y ait une vision du Cameroun. Elle serait désastreuse.
Quand les Lions indomptables gagnent, on ne dit pas que c’est grâce à tels fils de tels villages et de telles régions. La Nation doit célébrer ses enfants au-delà des villages et des régions. Une telle Nation doit être notre projet commun. »