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KARMA: LA MORT DE JEANNETTE MARAFA VA SE TOURNER CONTRE LA FAMILLE BIYA

CAMEROUN: N’OUBLIONS JAMAIS QUE LE MAL FAIT AUX AUTRES PEUT SE RETOURNER CONTRE NOUS À TRAVERS NOS PROCHES, QUI SONT EN FAIT LES VÉRITABLES VICTIMES DES CRIMES QUE NOUS AVONS PU COMMETTRE DANS UN SEMBLANT D’IMPUNITÉ

MONSIEUR BIYA, LIBÉREZ MARAFA HAMIDOU YAYA AVEC TOUS LES AUTRES PRISONNIERS POLITIQUES. MAINTENANT

Photo: Hommage à Jeannette Noura Marafa, l’inspiratrice du CL2P en sa forme actuelle, décédée à Paris le 25 août 2017 après avoir livré un long combat pour la libération de son mari Marafa Hamidou Yaya séquestré depuis huit (08) années par le dictateur Paul Biya (87 ans, 37 ans de règne) et son épouse Chantal Biya.

« POUR UNE JUSTICE ÉQUITABLE POUR TOUS.

Jean-Pierre Du Pont : « Le Cameroun, est quand-même le pays de la démesure , et des excès

Pendant que croupissent les hommes d’État en prison , on propulse brutalement au devant de la scène , à coup de blanchiment d’argent du contribuable , un ancien pousseur , va-nu -pieds , sorti des bas fonds , et dépourvu du moindre savoir-vivre et savoir -faire ».

LA MÉMOIRE PARTICULIÈREMENT COURTE ET SÉLECTIVE DES CAMEROUNAIS DEVANT LES PRIVATIONS ARBITRAIRES DE LIBERTÉ

Notre organisation a ainsi ré-découvert depuis un pays profondément malhonnête…notamment à la suite de l’interpellation humiliante devant les caméras de la télévision des milles collines (VISION 4) du journaliste ethno-fasciste Ernest OBAMA, qui fut son directeur général jusqu’à une date récente…

En effet la plupart de ces indignés camerounais sont toujours restés muets, sourds et aveugles, y compris face à des preuves irréfutables d’arrestations arbitraires suivies comme souvent de meurtres sous la torture des victimes de la tyrannie sanguinaire de M. Biya, dont tout récemment le journaliste d’expression anglophone Samuel WAZIZI.

Peut-être dans l’inconscient suprématiste ethnique qui règne dans ce pays, alimenté ces dernières années par les appels explicites au meurtre d’autres Camerounais en fonction de leur appartenance ethnique, des esprits fragiles ont effectivement fini par entériner une sorte de hiérarchisation macabre des êtres vivants: entre ceux qui jouiraient à vie d’une protection contre l’arbitraire systémique du régime Biya en raison de leur appartenance assumée et revendiquée à son groupe ethnique ou à un des clans tribaux exerçant solidairement le pouvoir à Yaoundé; puis tous les autres qui seraient des sous-hommes car estampillés anti-patriotes appelés naturellement à succomber soit sous les balles de la soldatesque du dictateur, soit sous la torture de ses tontons macoutes, parce qu’ils ont eu à désapprouver sa mainmise du pouvoir par la terreur et la fraude électorale systématiques depuis 1982.

Mesdames et Messieurs les indignés sélectifs, c’est cela la Justice du plus fort en vigueur au Cameroun depuis au moins le supposé coup d’État manqué du 06 avril 1984.

Retenez enfin que Personne, nous disons bien Personne, n’est à l’abri!

LE COMBAT CONTINUE!!!!

LA CONSTANCE DE LA RECONNAISSANCE DU MINISTRE D’ÉTAT MARAFA HAMIDOU YAYA COMME PRISONNIER POLITIQUE PAR LES RAPPORTS SUCCESSIFS DU DÉPARTEMENT D’ÉTAT AMÉRICAIN DEPUIS 2012:

POLITICAL PRISONERS AND DETAINEES

« There were reports of newly identified political prisoners or detainees, but no comprehensive or accurate statistics were available. Political prisoners were detained under heightened security, often in SED facilities and at the Principal and Central Prisons in Yaounde. Some were allegedly held at DGRE facilities. The government did not readily permit access to such persons.

There were allegations that the government falsely charged peaceful dissidents with violence, including former presidential candidate Maurice Kamto. In a statement signed in March, Kamto and four of his supporters, including campaign manager Paul Eric Kingue, Albert Zongang of the La Dynamique political party, Penda Ekoka of the Mouvement Agir, and popular singer Gaston Philip Abbe, popularly known as Valsero, all of whom were detained at the Kondengui prison, claimed they were political prisoners, along with their 160 supporters in other prisons throughout the country.

On October 3, President Biya announced the pardoning of 333 lower-level Anglophone detainees, and on October 5, the Military Tribunal ordered the release of Kamto and hundreds of his associates.

Former minister of state for territorial administration Marafa Hamidou Yaya, who was convicted in 2012 on corruption charges and sentenced to 25 years’ imprisonment, remained in detention despite a June 2016 decision of the UN Working Group on Arbitrary Detention describing Marafa’s detention “a violation of international laws.” The government did not respond to repeated requests for members of the diplomatic community to meet with Marafa. »
Country Report on Human Rights Practices 2019 – Cameroon

The Committee For The Release of Political Prisoners – CL2P

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