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KOFFI OLOMIDÉ NE RISQUE PLUS LA PRISON EN FRANCE

C’est un véritable ouf de soulagement pour la star congolaise de la rumba. Koffi Olomidé qui a quitté précipitamment la France sous le coup d’un mandat d’arrêt pour  » viol », peut désormais se permettre de revenir dans son domicile dans une banlieue parisienne, sans se voir arrêté par la police et trimballé en prison.

Lundi 18 mars, le chanteur congolais a été condamné pour « atteinte sexuelle sur mineure » de moins de 15 ans et doit payer une amende globale de 5.000 euros à trois des quatre plaignantes pour avoir facilité leur entrée et leur séjour irrégulier en France.

Selon le verdict, il doit dédommager l’une des victimes, en l’occurrence de l’une de ses danseuses, pour 5.000 euros également, au titre de préjudice moral.
Koffi Olomidé était jugé par le tribunal correctionnel de Nanterre pour « atteinte sexuelle avec violence » sur quatre danseuses. Les faits se seraient déroulés en région parisienne entre 2002 et 2006.

La décision du tribunal est considérée comme « une victoire judiciaire » par les avocats du prévenu, puisque la star congolaise n’ira pas derrière les barreaux. Koffi Olomidé ne s’est jamais présenté aux audiences du procès de peur de se faire arrêter .

Le tribunal a abandonné les charges de « séquestration » et de « viol » contre lui, ce qui lève immédiatement  le mandat d’arrêt pris à son encontre. Le chanteur congolais qui n’a plus accepté un contrat de spectacle en Europe, va pouvoir se rendre en France, selon l’un de ses avocats, Emmanuel Marsigny.

Sept ans de prison avaient été requis à l’audience du 11 février contre la star de la rumba. Les plaignantes elles-mêmes  n’étaient pas présentes à l’audience lundi.
Mis en examen en février 2012 pour viols aggravés, Koffi Olomidé avait vu les chefs de poursuite retenus contre lui allégés.
Placé sous mandat d’arrêt, les plaignantes l’accusaient de leur avoir imposé des relations non consenties, en France comme lorsqu’elles étaient en République démocratique du Congo ou en tournée ailleurs. Les faits retenus par l’accusation en France se seraient déroulés notamment dans un pavillon d’Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine).
C’est là que l’artiste hébergeait les jeunes femmes en marge de ses concerts ou enregistrements.

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